21. LE SALUT EN CHRIST ET LA QUESTION DE LA SÉCURITÉ ÉTERNELLE DU CROYANT [Chapitre 21].

Chapitre 21 Suite du Chapitre 20

“Paroles enseignées par l’Esprit” (1Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu.

 

Une série d’études Bibliques sur

LE SALUT EN CHRIST

ET

LA QUESTION DE LA SÉCURITÉ ÉTERNELLE DU CROYANT

ΜΠΑΛΤΑΤΖΗΣ-Σειρά Βιβλικών μελετών (22).

PARTIE C’ : Quel croyant ne risque pas de perdre son salut… (#5)

 

Dans le cadre de cette série, je considère nécessaire de me référer à une argumentation concernant le thème de la sécurité éternelle du salut, qui a été développé au sujet de Timothée, l’un des plus proches collaborateurs de l’apôtre Paul, dont le nom a été écrit dans le livre de vie (Php.4:3) !

 

  1.  Le salut de Timothée…

Ceux qui affirment qu’il n’y a pas de sécurité de salut jusqu’au dernier moment de leur vie, utilisent, entre autres arguments, les paroles que Paul a écrites à Timothée: « Veille sur toi-même et sur ton enseignement; persévère dans ces choses, car, en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent » (1Tim.4:16). Ce verset (ainsi que les versets d’Ezé.18:26-28, 33:17-19 et certains autres) est devenu l’un des arguments les plus forts de ceux qui raisonnent que même le vrai, même le meilleur chrétien peut perdre son salut si, si, si…. Par conséquent, il n’y a personne qui est en sécurité jusqu’à son dernier souffle. L’accent est mis sur l’expression…en agissant ainsi, tu te sauveras toi-même, et tu sauveras ceux qui t’écoutent. Ils concluent, donc, que Timothée n’était pas encore, en réalité, sauvé, mais qu’il serait sauvé S’IL veillait sur lui-même et sur son enseignement !

Quelques questions alors devraient avoir une réponse ! Ceux qui disent que le croyant n’est en réalité pas sauvé mais qu’il sera sauvé si, si, s’il reste fidèle jusqu’à la fin… n’ont que partiellement raison ! J’ai dit qu’ils ont en partie raison, d’abord, parce que cela ne correspond pas aux déclarations et aux promesses faites par Jésus-Christ et, en deuxième lieu, parce qu’il y a « croyants » et « croyants »! Nombreux sont ceux qui croient sincèrement en l’œuvre rédemptrice de Jésus-Christ, mais ils n’ont pas confié leur vie en Lui ! Est-ce en vain que la parole suivante a été écrite : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien; les démons le croient aussi, et ils tremblent » (Jas.2:19) ?

Le VRAI CROYANT a donné sincèrement à Dieu son cœur (sa volonté ou tout son être) dès le début ou à un autre moment de sa vie spirituelle, a renoncé à lui-même, a pris sa croix, s’est offert soi-même comme un « esclave de Dieu » et son corps comme un sacrifice vivant. Il l'a fait une fois pour toutes en toutes choses. C'est le sens du verset Rom. 6:17 et de nombreux autres versets similaires de la Bible. Le cas d'être pris par mégarde dans un mauvais comportement n'est pas exclu. C'est la raison pour laquelle qu’il est écrit dans 1Jean 1:9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Ce qui est ‘occasionnel’ ne « démolit » pas la position permanente de notre cœur !!!

Le VRAI CROYANT est déjà sauvé, mais il est renouvelé tous les jours (Rom.12:2). Il est en cours d’être sauvé de ses péchés, de ses faiblesses et passions, et finalement il sera ‘sauvé’ à jamais, dans l’éternité ! Comme il progresse dans sa vie spirituelle il devient d'autant plus spirituellement mûr. La base de tout cela est due à la grande et glorieuse vérité : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24).

 

  1.  Le caractère et l’œuvre de Timothée

Timothée était le « compagnon d’œuvre » de l’apôtre Paul (Rom.16:21), il était son « enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur » (1Cor.4:17) et il avait une vraie foi (sans hypocrisie) qui avait d’abord habité dans sa grand-mère Loïs et dans sa mère Eunice (2Tim.1:5). Paul témoigne que Timothée « s’emploie à l’œuvre du Seigneur comme moi-même » (1Cor.16:10), qu’il était « son frère » en Christ et qu’il était « serviteur de Jésus-Christ » (Php.1:1).

Paul a également témoigné : « … je n’ai personne qui soit animé d’un même sentiment avec moi (GR : ισόψυχον = d’une âme égale), pour avoir une sincère sollicitude à l’égard de ce qui vous concerne » (Phil.2:20) ! Paul l’appelle « notre frère et compagnon d’œuvre sous Dieu dans l’évangile du Christ » (1Thess.3:2) et « mon véritable enfant dans la foi » (1Tim.1:2) ! En plus, « Timothée, mon enfant bien-aimé » (2Tim.1:2), et enfin « frère Timothée a été mis en liberté » (Héb.13:23) ! En d’autres termes, qu’il a été en prison à cause du nom de Jésus !

Un tel homme n’était pas sauvé, mais serait-il sauvé ? Ceux qui ne sont pas d’accord avec ces vérités, ne se rappellent-ils pas que le verbe « sauver » est utilisée en trois temps : présent, passé et futur ? Voilà la preuve : « Car la parole de la croix est folie pour ceux qui périssent, mais à nous qui obtenons le salut (GR : nous sommes en train d’être sauvés) elle est la puissance de Dieu » (1Cor.1:18) ; « Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés (GR : sont en train d’être sauvés) et parmi ceux qui périssent » (2Cor.2:15).

Si l’on compare le sujet traité avec: « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Eph.2:8) ou mieux « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, (GR : vous avez étés sauvés), (σεσωσμένοι = vous avez été sauvés – GR : présent parfait signifie un acte terminé) par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » (Eph.2:8) avec « N’abandonnez donc pas votre assurance, à laquelle est attachée une grande rémunération » (Héb.10:35), nous comprenons que nous avons affaire avec un fait accompli… Alléluia !

Tous les vrais chrétiens sont déjà sauvés, par la foi, par la miséricorde de Dieu et par Sa grâce, mais ils sont aussi dans le « processus d’être sauvés » de leurs défauts, de leurs faiblesses, de leur manque de sagesse, et ils seront enfin « sauvés » (préservés pour le royaume céleste) ! L’expression en question se réfère au progrès spirituel, afin que le « …juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore » (Apo.22:11). Il ne faut pas oublier d’autres paroles de la Bible, comme : « …​et ce que nous demandons dans nos prières, c’est votre perfectionnement » (2Cor.13:9); « pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ » (Eph 4:12).

Paul, parlant de lui-même, nous dit: « Ce n’est pas que j’aie déjà remporté le prix, ou que j’aie déjà atteint la perfection; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi; mais je fais une chose: oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Phil.3:12-14). Notons bien qu’il parle d’un prix et non de son salut !

N’est-ce pas pour la même raison que l’apôtre Paul a écrit : « Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2Cor.7:1) ? Aussi, « Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle » (Rom.6:22) ?

 

  1.  Conseils pastoraux

Le fait que Paul voulait donner certains conseils et certaines instructions à ce jeune homme concernant le ministère, est-ce que cela signifie qu’il n’était pas un vrai homme de Dieu, en qui l’Esprit Saint habitait (2Tim.1:14) ? Le fait que Paul exhortait Timothée à exercer le ministère dans la piété et à devenir un exemple pour les croyants, en parole, en charité, en esprit, en foi, en pureté (1Tim.4:12), est-ce cela signifiait qu’il n’était pas déjà sauvé? Le fait que Paul exhortait Timothée à ne pas négliger le don qui était en lui et qui lui avait été donné par prophétie avec l’imposition des mains des anciens, est-ce que cela signifit qu’il n’était pas encore sauvé ? Au contraire, tout simplement parce qu’il était déjà sauvé !

 Paul disait à Timothée que ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi (c.à.d. Paul) Son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’Evangile, par la puissance de DIEU QUI NOUS A SAUVÉS, et nous a adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels (2Tim.1:7-9)! Le Saint-Esprit habitait en Timothée et dans Paul (2Tim.1:14), et n’étaient-ils pas encore définitivement sauvés ?

Paul donnait les mêmes conseils également à Tite, l’un de ses précieux collaborateurs afin de se montrer à tous égards un modèle de bonnes œuvres donnant un enseignement sain/pur, sérieux et sincère (Tit.2:7). Tite n’était-il pas encore sauvé?

À noter que Paul a écrit également de lui-même : que Dieu l’avait sauvé, et Il lui avait adressé une sainte vocation, non à cause de ses œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui lui a été donnée en Jésus-Christ avant les temps éternels (2Tim.1:9) ! Il a également parlé de la couronne que Dieu allait lui donner – ainsi qu’à tous les autres chrétiens qui vivaient une vie sainte, et n’était-il pas assuré ? Timothée, son fils bien-aimé, de la même fidélité, n’était-il pas assuré ? Leur sécurité était assurée non pas par eux-mêmes mais par Dieu ! Oui ! Ils ont été, par la puissance de Dieu, gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps (1Pie.1:5) ! Alléluia !

 

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

A suivre…                              


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