“Words taught by the Spirit” (1Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu

LA FOI QUI EST AGISSANTE PAR LA CHARITÉ 

« Car, en Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur, mais la foi qui est agissante par la charité » (Gal 5:6)

C’est un verset très important des Saintes Écritures ! Il s’agit à la fois d’une erreur doctrinale fatale, dans sa première partie, et avec une précieuse ligne directrice pour la vie chrétienne normale, dans sa deuxième partie. Nous allons d’abord examiner cette erreur doctrinale et puis la ligne directrice pour une vie chrétienne normale :

A)  « En Jésus-Christ, ni la circoncision ni l’incirconcision n’a de valeur ».

1. En Jésus-Christ, la circoncision et l’incirconcision n’ont aucune valeur parce qu’elles sont juste des rituels ! Elles n’ont pas d’impact sur le cœur de l’homme et sur son salut ! Dieu est intéressé à ce qui est dans le cœur de l’homme ! L’homme n’est pas sauvé parce qu’il est circoncis. Il n’est pas condamné parce qu’il n’est pas circoncis. Dieu peut sauver l’un et l’autre. Ils sont tous deux des pécheurs et peuvent être sauvés de la même façon, s’ils se repentent et placent leur confiance en Lui. Devant Dieu « La circoncision n’est rien, et l’incirconcision n’est rien, mais l’observation des commandements de Dieu est tout» (1Cor.7:19) ! et, « Car ce n’est rien que d’être circoncis ou incirconcis; ce qui est quelque chose, c’est d’être une nouvelle créature » (Gal.6:15).
2. En outre, il y a d’autres références bibliques avec un message parallèle, mais je juge nécessaire de mentionner simplement deux références bibliques : 3:11, Gal.3:28-29. Dieu peut sauver tous par Sa miséricorde et Sa grâce, sur la base du Sacrifice du Christ, pourvu qu’ils le veuillent! Tous les hommes sont faits d’un seul sang ! Il n’y a pas de gens avec du ‘sang bleu’ ! En outre, ceux qui sont sauvés par Sa grâce, ils sont tous un en Jésus-Christ et ont droit aux mêmes privilèges spirituels. Chaque vrai croyant est « un frère » appartenant à Son Église universelle !
3. Ceux qui s’en tiennent à la circoncision sont débiteurs de garder toute la Loi moralement et rituellement ! Toutefois, tous les efforts humains pour garder toute la Loi sont vains, parce que la pleine application de la Loi est impossible : « Néanmoins, sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi» (2:16). Et d’ailleurs, dans sa même épître Paul écrit : « Car tous ceux qui s’attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit: Maudit est quiconque n’observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique » (Gal.3:10).
4. En outre, la Loi conduit à une servitude spirituelle insupportable ! Aucun homme ne peut observer la Loi entière. Seul Jésus l’a gardée et accomplie et pour notre propre compte. Les chrétiens Galates ont fait l’erreur d’accepter l’enseignement des Judaïsant pour AJOUTER la circoncision à leur foi afin de rendre leur salut sûr et certain ! Ils croyaient que la foi en notre Seigneur Jésus-Christ, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification (Rom.4:25), n’était pas assez et que s’ils ajoutaient la circoncision, alors leur salut serait complet et assuré. Ils pensaient que la foi avait besoin d’une « béquille » afin de rendre leur salut sûr et certain… (Il y a certaines autres « béquilles » doctrinales, mais nous n’allons pas les traiter dans le cadre de cette courte étude). Quelle erreur fatale ! Paul leur a dit en des termes très forts : Qu’ils s’étaient « détournés du Christ » qui les avait appelés par Sa grâce et ont été transférés à un autre Evangile… à un évangile perverti : ils ont été ensorcelés ; ils sont devenus anathèmes. Ils avaient arrêté d’obéir à la vérité ;
5. Qu’ils étaient « dépourvus de sens », car après avoir commencé par l’Esprit, ils voulaient finir par la chair.
6. Qu’ils étaient devenus « anathèmes », parce que l’homme ne peut pas être justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ ! S’ils persistaient dans leur erreur, alors ils devraient mettre en pratique toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi. Ils étaient des débiteurs à pratiquer toute la loi. Ils retournaient à ces faibles et pauvres rudiments, auxquels de nouveau ils voulaient s’asservir !
7. Qu’ils s’étaient détournés de Christ ; le Christ était mort en vain pour eux ;
8. Qu’ils étaient « déchus ou tombés en dehors de la grâce de Dieu »! Que va-t-il se passer à la fin pour ceux qui sont déchus ou tombés hors de la grâce de Dieu ? Prenez le temps d’y réfléchir !

Conclusion : l’homme doit donc demeurer ferme dans la liberté de la grâce de Dieu, et ne pas se laisser mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Pas de « béquilles » nécessaires ! Repentez-vous et croyez ! « Le juste vivra par la foi ».

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De nos jours, mais aussi depuis toujours :

Ceux qui comptent sur leurs bonnes œuvres comme une condition PRÉALABLE, (telles que les œuvres sociales et les activités de bienfaisance et ainsi de suite), afin d’être jugées dignes d’être sauvés, ne comprennent pas, comme ils le devraient, la lettre et le message vivant de l’Évangile que « […] Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés (vous avez été sauvés – GR), par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie (Éph.2:8-9). Notre Seigneur Jésus-Christ dit clairement ce qu’est, en réalité, notre « œuvre » et nos « bonnes œuvres » au cours d’une des discussions qu’IL a eues avec les gens : « Ils lui dirent : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? Jésus leur répondit : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé » (Jean 6:28-29). Remarquez la différence : œuvres et œuvre ! Bien sûr, « Il en est ainsi de la foi : « si elle n’a pas d’œuvres, elle est morte en elle-même » dit l’Apôtre Jacques (Jacq.2:17).

Par conséquent, nous allons continuer cette étude avec certains autres éléments qui précisent ce qui est et ce qui n’est pas la vraie « foi qui est agissante par la charité » ! Il est vrai, absolument vrai, que notre Seigneur Jésus-Christ a rendu notre salut, grâce à son sacrifice sur la croix du Calvaire, extrêmement facile : vous n’avez pas besoin de vous tuer pour accomplir les œuvres de la Loi, ou à distribuer tout ce que vous possédez afin d’« acheter » votre salut. Vous pouvez être sauvés en un clin d’œil, tout comme l’un des malfaiteurs a fait sur la croix : il s’est humilié et dit : « Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus: Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne » (Luc 23:41-42).

Donc, nous concluons qu’un homme peut être sauvé en mourant sur la croix ; en mourant sur son lit ; en étant dans la prison ; pendant qu’il marche dans la rue, tandis qu’il s’occupe de laver la vaisselle dans la cuisine ; alors qu’il est sur le champ de bataille ou en lisant la Bible! VRAI, à condition, qu’il s’humilie, admet son péché et tourne son regard sur Jésus-Christ pour son pardon et salut ! Permettez-moi, cependant, de poser deux questions « imaginaires », mais extrêmement importantes à mon lecteur :

• SI le malfaiteur qui a reçu son salut de Jésus lui-même, je le répète, si, tout à fait ‘par hasard’ il était libéré avant sa mort, et retournait à ses mauvaises actions, aurait-il jamais profité du salut qui lui fut offert par Jésus-Christ ?
• SI l’Omniscient Jésus-Christ savait que la repentance du malfaiteur n’était pas sincère, lui aurait-IL jamais fait la merveilleuse promesse qu’il serait avec Lui dans le Paradis ce même jour ?

Mon lecteur connaît la réponse ! Le fait que sa repentance et sa confession et son auto-jugement/condamnation étaient sincères, le malfaiteur était doublement récompensé : d’une part, ses yeux spirituels ont été ouverts et « il vit » Qui Jésus était, et d’autre part il a reçu le salut éternel. Si la repentance et sa confession n’étaient pas sincères, Jésus n’aurait jamais accepté de pardonner cet homme pécheur et être le premier à entrer par les Portes du Paradis !!! La clef : l’humilité et la repentance !

B)  « La foi qui est agissante par la charité » !

1. Il est possible d’avoir la foi mais sans agir par le biais de l’amour !

Il suffit de nous rappeler quelques passages de la Bible, qui prouvent immédiatement et sans équivoque qu’il est possible d’avoir la foi qui n’est pas agissante avec amour et qui est, par conséquent, incapable d’œuvrer par le biais de l’amour :

• « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, je suis un airain qui résonne, ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand J’AURAIS MÊME TOUTE LA FOI jusqu’à transporter des montagnes, si je n’ai pas la charité, je ne suis rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas la charité, cela ne me sert de rien» (1Cor.13:1-3);
• « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent» (Jacq.2:19);
• « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité» (Mt.7:21-23).

Donc, toute sorte de foi n’est pas bonne et valable ! La foi qui s’avère juste, pure et authentique est celle qui produit de bonnes œuvres, comme dit Jacques en 2:22. La foi intellectuelle en la vérité ou la foi sans bonnes œuvres, ou la simple orthodoxie qui laisse le cœur non affectée pour accomplir de bonnes œuvres n’est d’aucune utilité ! La foi qui compte, c’est celle qui fonctionne par amour pour Dieu et pour son prochain. La foi qui est agissante avec amour produit spontanément de bonnes œuvres ! Ce que le Seigneur demande de ceux qui ont été sauvés par une repentance sincère et une foi réelle, c’est servir les uns les autres dans l’amour. Le vrai amour fait des sacrifices ! (Nous reviendrons sur ce point). Celui qui aime Dieu est intéressé non seulement dans le salut des autres mais aussi à couvrir leurs besoins réels de tous les points de vue à ses propres dépenses, autant qu’il lui est possible, afin de les rendre autonomes. Et tout cela parce que toute la loi est accomplie en un seul mot, à savoir : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Gal.5:14).

La vraie foi qui sauve est entrelacée avec la repentance, la droiture, l’obéissance, la fidélité et surtout avec l’amour pour Dieu et pour le prochain. C’est de la vraie foi vivante dans un Sauveur vivant. La foi authentique est une conviction profonde, c’est la confiance dans l’amour de Dieu et de Sa providence ! Avec cet esprit l’homme résiste jusqu’au sang, en luttant contre le péché (Héb.12:4); cette foi sert Dieu et l’homme. Elle perdure au milieu de toutes sortes d’adversités et d’attaques du diable et des hommes !

L’apôtre Jean affirme dans sa première épître : « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité (1Jean 3:17-18). Ces versets sont si éloquents ! Ils n’ont pas besoin d’explications ! Les bonnes œuvres de l’amour rendent gloire à Dieu car en réalité elles sont effectuées au nom de Dieu et de notre conscience ! Permettez-moi de me répéter : la foi n’est pas une simple croyance intellectuelle ! Il atteint le cœur et contrôle les affections. Elle n’est pas une foi morte. Elle n’est pas une simple croyance de la vérité, ou simple orthodoxie, ou une simple adhésion intellectuelle à la vérité qui laisse le cœur (la volonté) froid et insensible ! L’orthodoxie, indépendamment de sa force, de son assurance et de sa « solidité », n’a rien à voir avec les prétentions, les querelles et les divisions. La véritable foi est prête à faire du bien à tout le monde. Paul a écrit à ses frères de Thessalonique, « nous rappelant sans cesse l’œuvre de votre foi, le travail de votre charité, et la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ, devant Dieu notre Père » (1Thess.1:3).

De nos jours, le salut par la foi a été TROP SIMPLIFIÉ : quand un chef spirituel, par exemple, fait un appel à son auditoire afin d’encourager ceux qui aimeraient être sauvées, alors, si une ou deux ou plusieurs personnes lèvent leurs mains. Alors, le chef spirituel soit il prie sur eux ou leur demande de répéter la prière du pécheur. C’est une tactique louable ! Dans ses rapports mensuels il écrit que tant de personnes ont acceptées Jésus-Christ ! Cela peut être vrai ou peut ne pas être vrai ! Personne ne connaît le cœur de l’homme ! Si un changement radical a eu lieu dans sa vie et a abandonné sa vie pécheresse, étant maintenant un croyant né de Dieu, alors tout est OK ! Il existe, toutefois, beaucoup de ceux qui agissent ainsi, mais qui n’ont jamais été vraiment touchés par la Parole de Dieu. Ils ont réagi émotionnellement ! Il n’y a eu aucune véritable décision ! La foi sauve, à condition qu’elle soit suivie d’une vie sainte :

• « Suivez la paix avec tous les hommes, et de sainteté, sans qu’aucun homme ne doit voir le Seigneur» (Héb.12:14 et 1Thess.4:7).
• « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu!» (Mat.5:8).

Nombreux sont ceux qui croient sincèrement ce que Jésus-Christ est et ce qu’il a fait pour eux, mais leur vie est vide de bonnes œuvres et d’un amour pour la vérité, un amour véritable et profond ! Ils croient, mais ils ne sont pas fidèles ! Il y a des croyants tièdes, ou des croyants qui disent : « Seigneur, Seigneur, mais qui sont ouvriers d’iniquité », ou des croyants qui en réalité sont des ennemis de la croix par leur mauvaise vie, ou des croyants dont la vie est étouffée par des soucis et des angoisses de cette vie, ou des croyants qui ont accepté l’invitation mais ils ne se sont pas conformés… Des croyants qui retournent vers leur propre « vomissement », des croyants qui marchent dans le désordre, des croyants dans lesquels il y a « un cœur mauvais d’incrédulité », des croyants dont les noms seront effacés du livre de vie, des croyants qui ont été séduits… par le serpent…, des croyants qui prêchent « un Autre Evangile », des croyants qui prétendent qu’ils connaissent Dieu, mais leurs œuvres sont abominables, des croyants qui prêchent l’évangile par jalousie et par vaine gloire, des croyants qui travaillent pour le fric et se comportent comme des dictateurs sur la patrimoine de Dieu…, des croyants qui se comportent comme les « vierges folles », des croyants qui sont mauvais et paresseux et d’autres qui ont déjà péché et qui ne se sont pas repentis! Tous ces cas et quelques autres sont des cas « pathologiques » …

Maintenant, examinons un peu plus cette merveilleuse et si importante expression :

« La foi qui est agissante par la charité »

2. Les bonnes œuvres sont exigées

La vie chrétienne normale n’a rien à voir avec ces situations « pathologiques » ! Il suffit de lire le Sermon sur la montagne du Christ, et les chapitres 5-7, 25:34-40 de l’évangile de Matthew et on comprendra ce que Jésus-Christ exige de Ses disciples! Pour corroborer mes dires, j’énumère ci-dessous quelques versets bibliques, parmi lesquels le plus important est la suivante :

« PRODUISEZ DONC DU FRUIT DIGNE DE LA REPENTANCE » (Mat.3:8). 

Le fruit principal, l’œuvre principale de la foi est la Repentance ! De même, l’amour pour la vérité, la droiture et les bonnes œuvres. Toutes ces vertus sont le fruit du Saint Esprit dans le cœur du vrai chrétien !

En d’autres termes et mieux exprimés :

« La charité est patiente, elle est pleine de bonté ; la charité n’est point envieuse ; la charité ne se vante point, elle ne s’enfle point d’orgueil, elle ne fait rien de malhonnête, elle ne cherche point son intérêt, elle ne s’irrite point, elle ne soupçonne point le mal, elle ne se réjouit point de l’injustice, mais elle se réjouit de la vérité; elle excuse tout, elle croit tout, elle espère tout, elle supporte tout. La charité ne périt jamais. […] Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité » (1Cor.13:4-13)

Et ailleurs :

« Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses. Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi selon l’Esprit. Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres » (Gal.5:22-26). 

Et maintenant, voici quelques autres preuves :

• « Afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre» (2Tim.3:17;2:10; Tit.2:14; 1Tim.6:18; Col.1:10; Tit.2:7).
• « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps » (2Cor.5:10).

Et la clef:

« Mes frères, quel profit y a-t-il si quelqu’un dit qu’il a la foi, et qu’il n’ait pas d’œuvres ? La foi peut-elle le sauver ?

Et si un frère ou une sœur sont nus et manquent de leur nourriture de tous les jours, et que quelqu’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et rassasiez-vous, -et que vous ne leur donniez pas les choses nécessaires pour le corps, quel profit y a-t-il ? De même aussi la foi, si elle n’a pas d’œuvres, est morte par elle-même. […] Mais veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est morte ?

Abraham, notre père, n’a-t-il pas été justifié par des œuvres, ayant offert son fils Isaac sur l’autel ? » (Jacq.14-2:21).

Conclusion : LA FOI MORTE… NE SAUVE PAS !!! Il est écrit : « Mais par-dessus toutes ces choses revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection (Col.3/14). 

3. Nous serons jugés selon nos œuvres…

J’ai écrit que nos bonnes œuvres sont nécessaires ! Pourquoi sont-ils nécessaires ? Parce que nous serons jugés selon nos œuvres comme fruit de la vie de la FOI et de la NOUVELLE NATURE que Dieu a donné à tous ceux qui Lui appartiennent ! Les bonnes œuvres sont, en réalité, la mesure d’évaluation de notre foi. En voici la preuve :

Il y a de nombreuses années qu’en lisant l’épître de Paul aux Romains j’ai été stupéfait lorsque je suis arrivé aux versets suivants : « Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour (Rom.2:14-15).

Continuant, il dit : « Si donc l’incirconcis observe les ordonnances de la loi, son incirconcision ne sera-t-elle pas tenue pour circoncision ? L’incirconcis de nature, qui accomplit la loi, ne te condamnera-t-il pas, toi qui la transgresses, tout en ayant la lettre de la loi et la circoncision ? » (Rom.2:26-27). Ces versets ainsi que ceux ont été mentionnés ci-dessus (Jack.2:14-20) ont été corroborés par celui-ci : « mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable (accepté-able – GR)» (Act.10:35) m’a donné l’assurance que nous serons jugés selon les œuvres produites par la foi opérant par la charité !

On connaît, sur la base de la Bible, comment Dieu va juger tous ceux qui affirment qu’ils sont chrétiens, mais je ne connais pas exactement, comment Dieu notre Père, mais aussi le Créateur de tous les humains, va juger le monde ! Je suis certain, qu’indépendamment des choses que je ne comprends pas, la Bible dit la vérité parce qu’elle est divinement inspirée ! (2Tim.3:16). Il est écrit, et ce qui est écrit ne peut pas être annulé, que Dieu « … rendra à chacun selon ses œuvres ; réservant la vie éternelle à ceux qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité; mais l’irritation et la colère à ceux qui, par esprit de dispute, sont rebelles à la vérité et obéissent à l’injustice. Tribulation et angoisse sur toute âme d’homme qui fait le mal, sur le Juif premièrement, puis sur le Grec ! Gloire, honneur et paix pour quiconque fait le bien, pour le Juif premièrement, puis pour le Grec ! Car devant Dieu il n’y a point d’acception de personnes » (Rom.2:6-11).

Les versets suivants confirment ce qui a déjà été dit :

Dans l’Ancien Testament :

« Je suis l’Éternel, recherche le cœur, j’essaie les rênes, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres » (Jér.17:10; 32:19; Ps.62:12)

Dans le Nouveau Testament :

« Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon le bien ou le mal qu’il aura fait, étant dans son corps » (2Cor.5:10, Rom.2:6, Mat.16:27, 1Cor.3:8, Apo.2:23, 20:12, 22:12)

Conclusion : Les bonnes œuvres prouvent qui nous sommes et l’authenticité de notre foi ! L’Amour lie toutes les vertus ensemble. Il est le lien de la perfection (Col.3:14)!

Celui qui demeure dans l’amour, demeure en Dieu et Dieu demeure en lui ! (1Jean 4:16)

Jean BALTATZIS

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