« Paroles enseignées par l’Esprit »
Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu
(RÉVEIL SPIRITUEL)
« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom… »
« Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple; si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays » (2Ch.7:13‑14).
(Aussi, des passages parallèles: 2Chr.6:26-28; 36-38; 1Rois 8:37‑39; Hab.3:2; 1Cor.11:31-32; 1Pie.5:5-11; Jaq.4:10; Ps.81:8-15).
La base Biblique de tout véritable réveil du croyant
Le verset bien connu 2Chr.7:14 et les passages parallèles de la Bible constituent la base Biblique de tout véritable réveil du CROYANT, de sa préservation dans un état de prospérité spirituelle et dans une constante marche ascendante. De nos jours, si tu parles à une église du besoin d’un réveil spirituel, tu seras, probablement, appelé par le conseil des responsables de l’église pour être interrogé quant à ton impertinence ! Ce n’est pas un sujet préféré de ceux qui « gouvernent » l’église et qui s’estiment désavoués ou humiliés, car ils ne peuvent ou ne veulent reconnaître leur part de responsabilité dans la léthargie spirituelle de leur église. L’existence et la manifestation de dons spirituels – vrais ou faux – l’accumulation d’argent, de biens matériels et de bâtiments, les guérisons miraculeuses – vrais ou faux – ainsi que les nombreuses activités de l’église, ou plutôt son activisme, constituent les seuls critères de prospérité spirituelle de l’église……
Le réveil spirituel s’impose aujourd’hui comme nécessité d’autant plus indispensable que les temps de la fin de cette dispensation de la grâce s’approchent. Ses caractéristiques sont : l’apostasie religieuse, le rétablissement de la nation d’Israël depuis 1948, la capacité terrible des superpuissances de détruire le globe complètement, la détérioration écologique accélérée de notre planète, l’augmentation de la connaissance, le progrès rapide de la technologie, les voyages autour de la terre comme touristes ou comme astronautes, les guerres et les bruits de guerres, les nombreuses insurrections nationales, les famines et les tremblements de terre, les fausses doctrines qui se répandent de plus en plus, l’accroissement de l’iniquité, l’amour qui se refroidit de plus en plus, ainsi que la progression de l’annonce de l’Evangile partout dans le monde constituent des signes ou plutôt des preuves indéniable que le retour du Seigneur Jésus-Christ est proche. A tout cela, il faut ajouter l’hostilité, de plus en plus amplifié, de la plupart des Etats contre le peuple d’Israël. Tout cela démontre que la nuit est fort avancée ; il est, donc, grand temps de nous réveiller.
Le sens des paroles de Dieu concernant le réveil
Les principes :
Le texte précité ainsi que certains autres textes parallèles dégagent les principes suivants:
- Le premier principe : Quand il y a une situation problématique c’est, très souvent, à cause des péchés de son peuple que le Dieu souverain les châtie afin qu’ils ne soient pas condamnés avec le monde. J’ai bien dit « très souvent » car il ne faut pas confondre les épreuves que le Seigneur permet pour le développement de notre foi avec les crises qui sont la conséquence des péchés et d’un esprit désobéissant ;
- Le deuxième principe : Il n’y a pas de délivrance sans repentance, confession du péché concrètement, renonciation, humilité et confiance en Jésus-Christ (Jér.29:13; De.4:29; 1Jn.1:8-10 etc.) ; et
- Le troisième principe : Quand les conditions précitées sont réunies, alors Dieu, d’une part, pardonne le péché, enlève la puissance du péché sur le croyant et, suivant les cas, même les conséquences du péché, et, d’autre part, Il ajoute des bénédictions spirituelles et matérielles.
Les exceptions :
Il y a bien sûr des exceptions : les plans spéciaux de Dieu, les mystères inexplicables qui parfois semblent venir en contradiction avec certaines déclarations et promesses de Dieu ainsi qu’avec l’esprit général de la Bible. Deux exemples peuvent être cités : celui de Job et celui de Paul avec l’écharde dans la chair. Ce n’est, pourtant, pas le moment d’en parler. C’est Dieu qui les avait amenés au « désert » pour être tentés afin que leurs épreuves soient transformées en « porte d’espérance » (Osée 2:15).
Ce que le réveil est et ce qu’il n’est pas
Quand quelqu’un parle de réveil spirituel, beaucoup de gens pensent qu’il se réfère à l’évangélisation des gens et à des conversions massives. Cette notion est erronée ! Le réveil spirituel est pour les chrétiens ; c’est un renouvellement d’obéissance à Dieu. Dieu réveille ceux qui Lui appartiennent, qui sont encore en vie, mais sont soit endormis soit ils sont tièdes et risquent d’être vomis ou sont prêts à mourir.
La « régénération » ou « la nouvelle naissance » ou la « résurrection spirituelle » est pour les incroyants. Paul, s’adressant aux chrétiens d’Ephèse leur dit : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, …… (mais Dieu) nous a ressuscités ensemble, et nous a fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ » (Eph.2:1-6 et Luc 15:24). Donc, le croyant assoupi ou endormi ou tiède qui risque d’être vomi a besoin de se réveiller tandis que le non-croyant qui est mort spirituellement a besoin d’être spirituellement « régénéré » ou plutôt « ressuscité ». On ne peut pas « réveiller un cadavre » !!!
Le réveil est un retour à l’application des essentiels, des principes du Royaume Céleste, des principes chrétiens de base qui sont la REPENTANCE, la FOI en la Parole de Dieu, et la CONFIANCE dans le caractère de Dieu. Tout cela est destiné pour le renouvellement de l’esprit et du cœur du croyant! Un tel renouvellement ne peut pas avoir lieu sans une repentance sincère pour la léthargie, la médiocrité, l’indépendance et la complaisance dans laquelle le croyant vit. Il ne peut y avoir aucun vrai progrès sans revenir à la croix : a) pour le pardon, et b) pour prendre sa croix et pour suivre Celui qui « a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification » (Rom.4:25). C’est le seul chemin pour le croyant pour retrouver la joie de son salut et le vrai caractère chrétien… C’est aussi la seule façon de devenir un Chrétien mûr et un vrai et fidèle serviteur de Dieu, capable à toucher la conscience d’autres gens ! Le réveil ne peut pas devenir une réalité dans la vie du chrétien à moins qu’il passe par l’expérience radicale, comme elle est décrite dans Luc 14:26-27, Romains 12:1-2 et Héb.12:4 ainsi que par une obéissance continue, stricte et fidèle à la Parole de Dieu !
Un grand nombre des chrétiens croit que pour être ranimé il faut payer un prix et faire un sacrifice. Faux !!! Est-ce que nous nous sommes jamais demandé si c’est un prix quand nous abandonnons le péché, la médiocrité, la complaisance et la tiédeur – qui peut mettre en danger votre futur éternel – pour « acheter » la vie éternelle ? Est-ce vraiment un « sacrifice » d’abandonner le péché, l’esprit charnel et la tiédeur pour obtenir les bénédictions éternelles ? Rappelons-nous de ce que Paul a écrit dans sa lettre à l’Église de Philippes : « Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d’être trouvé en lui, non avec ma justice……… Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort » (Php.3:7-10). Le meilleur sacrifice est « un esprit humilié et un coeur contrit » (Esa.57:15; Ps.51:17).
LUI, le FILS DE DIEU JESUS-CHRIST a été livré pour nous ; est-ce que c’est un prix ou un sacrifice si nous « abandonnons »… notre égoïsme, notre orgueil, notre autosuffisance et nos ambitions charnelles et si nous nous abandonnons à Ses soins ? (Rom.12:1-2; 1Pie.5:6-7). Si cela est fait, la seule façon de nous maintenir ranimés est de continuer à se repentir et de vivre fidèlement : « Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1Cor.4:2).
En ce qui concerne le non-croyant
La « résurrection » spirituelle du non-croyant ne peut avoir lieu que s’il admet son péché dans son cœur, confesse Christ comme SEIGNEUR de sa vie devant Dieu et invoque son Nom : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé ……… Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Rom.10:9-13). En d’autres mots, le non-croyant doit croire que Dieu l’aime et qu’Il lui offre une vie nouvelle. Il doit comprendre qu’il ne peut pas avoir une relation avec Dieu à cause de son péché, que la conséquence du péché est la mort éternelle, que la seule solution est Jésus-Christ. Lui a payé totalement la dette de nos péchés en mourant sur la croix, Il est ressuscité et Il est vivant aujourd’hui, intercédant pour nous. Attention ! Ce verset n’utilise pas l’expression « le Sauveur Jésus », bien que Jésus soit Sauveur, mais l’expression LE SEIGNEUR JESUS ! Cela veut dire qu’il doit accepter le Christ comme Seigneur de sa vie. Son Seigneur lui donnera des ordres et l’homme doit Lui obéir… Il doit, par conséquent, Le remercier pour son pardon, Lui obéir en se détournant de ses péchés pour vivre une relation personnelle avec Lui et Lui confier sa vie. Cet engagement le fera enfant de Dieu ! Son « MOI » sera soumis à Jésus-Christ, son SEIGNEUR ! Jésus doit être Seigneur sur le travail de l’homme, sur sa famille, sur son temps, sur ses possessions et même sur sa recréation !
Il suffit donc de commencer sa vie nouvelle par une confession simple mais sincère : « Oh Dieu, je sais que je suis pécheur ! Je crois que Jésus a pris ma place quand Il est mort sur la croix. Je crois que Son sang versé, Son ensevelissement et Sa résurrection étaient pour moi. Je Le reçois maintenant comme mon Sauveur et le Seigneur de ma vie. Je Le remercie pour le pardon de mes péchés, le don du salut et de la vie éternelle et pour l’assistance du Saint Esprit, grâce à Sa grâce miséricordieuse. Amen. »
En ce qui concerne les chrétiens
« … si mon peuple sur qui est invoqué mon nom… ». Cette expression signifie que le réveil doit commencer par la maison de Dieu. Quand les chrétiens sont vraiment réveillés, càd, qu’ils se repentent et se convertissent humblement aux commandements de Dieu, ils deviennent conscients des jugements qui vont tomber sur les incroyants, sur les apostats ou rechutés etc., ils commencent en réalité à œuvrer pour Dieu, exhortant les non convertis à donner leur cœur à Christ. Ils sont profondément affligés par le malheur des incroyants et ils font tout leur possible pour partager avec eux le bonheur dont ils jouissent auprès du Seigneur. Ils sèment la Parole de Dieu, ils l’arrosent de leurs prières, de leurs larmes et parfois de leurs souffrances et Dieu y ajoute sa bénédiction et fait que la semence pousse et croisse. Alors leur ministère aboutira à des conversions qui seront le résultat de l’effort du croyant, de la providence de Dieu et de l’activation de la Parole de Dieu par l’Esprit Saint.
L’Esprit de Dieu dans le croyant peut manifester Sa puissance et Ses dons spirituels quand le croyant cesse de Le bloquer par son péché et par sa résistance aux réprimandes de Dieu (Pr.1:15; Ac.5:32 ; Eph.4:20). Il ne peut y avoir de réveil spirituel sans repentance et humiliation du croyant devant le Seigneur. Comme dans le cas d’un pécheur qui se convertit à Christ le premier pas est la repentance et la foi, c’est ainsi aussi pour le croyant – mais d’un autre point de départ ! Le réveil spirituel se déclenche d’une expérience profonde de repentance, d’un cœur contrit, d’une profonde humiliation et d’un rejet de tout péché connu. La conversion d’un pécheur et le réveil du croyant passent pour tous les deux, selon le cas, par leur obéissance à la vérité (1Pie.1:22). C’est uniquement de cette manière que l’homme peut purifier son âme. Obéissance en sincérité et en bonne volonté ! Obéir en quoi ? En se repentant et en se confiant en Dieu et en exerçant la foi en toutes Ses paroles et promesses ! Obéir non uniquement en paroles mais aussi en actes et en vérité. Notre société ne donne pas de médailles pour notre intégrité mais Dieu en donne. Il faut admettre sincèrement et humblement la vérité dans notre cœur (comme il est écrit dans le Ps.15, verset 2) en tout ce que nous sommes et faisons. Que chacun, comme il est écrit dans la Bible 1Rois 8:38, « …reconnaisse la plaie de son cœur et étende les mains vers cette maison ».
Tous n’ont pas la même plaie; la plaie de chacun diffère!
Un simple croyant dit :
- « Oui, Seigneur, j’ai péché; ce que j’ai fait n’était pas juste, ce que j’ai dit c’était un mensonge, une exagération, un subterfuge…».
Un autre dit:
- « Oui, Seigneur, je fais des promesses et je ne les tiens pas… et je perd ma crédibilité…».
Un autre dit :
- « Oui, Seigneur, j’ai réagi d’une manière coléreuse et brutale… ; j’ai permis aux impulsions de mon âme de m’emporter. Seigneur, ce que je ressens c’est un sentiment d’amertume et de vengeance… ».
Un autre :
- « Oui, Seigneur, mon attitude n’était pas honnête; mon attitude était égoïste… A cause de mon égoïsme, je ne prends pas soin de ma famille comme il faut…».
Un autre :
- « Seigneur, très souvent je suis interpellé par la parole de Jésus qui a dit: «Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux…».
Et chacun, selon son cas, dira :
- « Oui, Seigneur, je suis orgueilleux et vain glorieux; mon orgueil ou ma soi-disant dignité ne me permettent pas de demander pardon et je ne suis pas prêt à pardonner aux autres leurs offenses; je ne confesse pas promptement mes péchés devant Toi, devant mes semblables et même aux membres de ma famille et j’évite de faire la réparation nécessaire. Seigneur, ma plus grande difficulté est de demander pardon à ceux que j’ai offensés ; » ou
- « Je ne suis pas toujours prêt à reconnaître les succès et les valeurs des autres » ; ou
- « J’ai tendance à calomnier et à avoir des conflits… une tendance au commérage ; je rends injure pour injure au lieu de bénir » ; ou
- « Mon œil n’est pas pur et simple… Oui, Seigneur, il y a un déclin de piété en moi… ;» ou
- « Je néglige de mettre de l’ordre dans ma vie et à faire ce qui est juste et agréable à Toi ; » ou
- « Mon cœur ne déborde pas de reconnaissance pour le pardon de mes péchés » ; ou
- « Je ne m’applique pas à l’étude et à la méditation de Ta Parole ; je permets à mon travail et à mes soucis d’absorber tout mon temps ; je me demande souvent où est mon trésor ! En plus, je néglige d’avoir un moment de culte journalier dans mon foyer » ; ou
- « Quand je me trouve dans le pétrin, la peur s’empare de moi, je promène des regards inquiets et j’oublie que Toi tu es mon Dieu » ; ou
- « Je suis un homme irrésolu, inconstant dans toutes mes voies ; ou
- « Je n’ai jamais offert mon être comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Toi, ce qui serait mon culte raisonnable. Je n’essaye pas de tout mon cœur à discerner quelle est Ta volonté » ; ou
- « Mon comportement concernant la gestion de mon argent révèle que, Toi, Seigneur, Tu n’as pas la première place dans ma vie ; j’avoue humblement que j’évite à rendre l’argent ou autres choses que d’autres personnes m’ont prêtés »; ou
- « Oui, Seigneur, je gaspille trop de temps devant la TV. J’avoue que le monde et les choses du monde m’attirent. J’aime les blagues et les plaisanteries et j’évite les discussions qui Te concernent pour éviter d’être considéré comme fanatique. Ma conscience m’accuse souvent pour des péchés d’omission ».
« Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Eprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Ps.139:23-24).
Un autre, qui s’occupe de l’œuvre du Seigneur, peut-être, dira secrètement dans son cœur :
- « Je prêche souvent sur la nécessité du réveil spirituel mais moi je ne suis pas vraiment réveillé. J’ai abandonné mon premier amour pour Toi, Seigneur Jésus ; pourtant, je ne veux pas que les autres le constatent » ; ou
- « J’ai tendance à paraître aux autres plus spirituel que je le suis, en réalité… Je succombe à la tentation de faire bonne impression à mes auditeurs par des expressions recherchées, de belles constructions littéraires dans mes sermons et des plaisanteries ingénieuses pour attirer leur attention et leurs éloges mais, en réalité, j’avoue que peu m’intéresse le bien-être spirituel de mes auditeurs : je prêche sur l’amour, la miséricorde et la grâce de Dieu sans avoir d’avance bouleversé leur conscience par leur culpabilité ! Aie pitié de moi, Seigneur ! Comment est-il possible que j’exerce l’autorité de Ta Parole pour toucher la conscience de mes auditeurs quand ma propre conscience me condamne ? » ; ou
- « Mes prédications sont sans puissance car je manque de Ton onction ! Je « guéris » mes auditeurs d’une manière superficielle tandis qu’ils meurent du cancer du péché. Souvent je parle des choses concernant la Bible et Toi, mais je ne prêche pas Ta Parole et Ta volonté qui peuvent toucher leur conscience… »
- « Je parle du réveil comme si le réveil était un miracle et allait tomber du ciel sans que le croyant remplisse certaines conditions, comme si tout dépendait de Ton intervention sans la participation active du chrétien » ; ou
- « J’invente souvent des excuses pour ne pas répondre aux exigences de ton œuvre et ‘déranger’ mes auditeurs, mon confort, mes habitudes familiales et mes loisirs. En réalité, je n’ai pas le cœur d’un serviteur fidèle, le cœur de quelqu’un qui lutte dans la prière » ; ou
- « Je n’ai pas de fardeau pour ceux qui périssent… et je néglige de témoigner pour Toi et utiliser le don spirituel que Tu m’as donné. Je ne prie pas comme il faut pour les problèmes et les besoins des autres et pour mon église» ; ou
- « J’évite systématiquement à résoudre les conflits entre croyants et trop lent à pardonner aux autres; au contraire, j’ai tendance à ‘couvrir’ les conflits pour qu’ils soient oubliés»; ou
- « Ce qui m’intéresse ce n’est pas ce que Toi Tu penses de moi mais ce que les autres pensent de moi. Oh Seigneur, j’avoue que moi qui proclame et prêche Ta parole, j’ai tendance à dire aux gens ce qu’ils veulent entendre et parfois à manipuler le surnaturel… car au fond de mon cœur ce qui m’intéresse est ma popularité et avoir beaucoup de monde dans mon église » ; ou
- « Je n’ai pas le courage ou la hardiesse de condamner leurs péchés, les rendre anxieux de leur âme et condamner les tendances mondaines de l’église ; au contraire, j’ai l’habitude de dire toujours « oui » pour leur plaire, pour assurer ma popularité, pour ne pas les alarmer des conséquences éternelles qui découleront de leur désobéissance » ; ou
- « Je fais des compromis qui entachent ma position devant Toi » ; ou
- « Je ne cherche pas de collaborateurs qui ont une forte et profonde personnalité spirituelle et qui aiment la vérité et la transparence au-dessus de toute autre chose mais je préfère des gens soit riches, soit bien éduqués ou haut placés que je pourrais influencer facilement…» ; ou
- « Je crains fort que souvent mon âme orgueilleuse et non disciplinée utilise du feu étranger dans mes prédications en recourant à l’éthique, la psychologie, à la sociologie, à des réflexions humaines, etc. »
Change-moi, je t’implore, Seigneur, selon ta Parole!
Par conséquent, le réveil peut être comparé à un retour à l’obéissance fidèle à Jésus-Christ. Quand ce retour a lieu, alors le croyant s’exprime comme Job: « Mon oreille avait entendu parler de toi; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre» (Job 42:5-6) ; « Montre-moi ce que je ne vois pas ; si j’ai commis des injustices, je n’en commettrai plus » (Job 34:32). Quand le croyant est vraiment réveillé sa repentance devient de plus en plus profonde…
Le réveil c’est le rétablissement des normes du Nouveau Testament
Attendre un réveil spirituel collectif ne constitue pas une excuse pour ne pas jouir auparavant de ton réveil personnel. En réalité, il n’y a pas de réveil collectif sans réveil personnel. Le réveil spirituel collectif commence, d’habitude, par un croyant réveillé. Le réveil spirituel est l’œuvre de Dieu qui restaure une personne ou une église par les standards établis dans le NT. Quels sont ces standards ou normes ? Mentionnons-les très brièvement :
- « … aimer (Dieu) de tout son cœur, de toute sa pensée, de toute son âme et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices, et aimer son prochain comme soi-même, c’est plus que tous les holocaustes et tous les sacrifices » (Marc 12:33). Aimer donc Dieu et son prochain de cette manière n’est pas un sacrifice ; c’est une obligation !
- « …quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple» (Luc 14:27);
- « celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi» (Mt.10:38)
- « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché » (Héb.12:4)
Il est vrai que nous sommes sauvés par la grâce de Dieu. Il est aussi vrai que nous soyons pardonnés et sauvés par le sang précieux de notre Seigneur Jésus. Est-ce que cela nous épargne l’obligation d’aimer notre Seigneur Jésus-Christ de tout cœur ? Le livre de l’Apocalypse nous dit que l’état de l’église d’Ephèse n’était pas spirituellement bon : « Mais ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes » (Apo.2 :4-5). Ne savez-vous pas que celui qui transgresse le plus grand commandement commet le plus grand péché ? Pouvons-nous être dignes de Jésus et être ses disciples sans vouloir porter notre croix et Le suivre ? Si ces standards ou normes ne sont pas mis en pratique par le croyant, voila la conséquence : « Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Puisses-tu être froid ou bouillant! Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n’es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche » (Apo.3:15-16). Que signifie « je te vomirai de ma bouche » ? Salut, châtiment ou perdition ? Jugez vous-mêmes ! Une chose est certaine : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Héb.10:31). Ainsi, le réveil spirituel est, en réalité, un renouvellement du premier amour du chrétien pour le Christ, un nouveau commencement d’obéissance à Dieu.
Dieu est davantage prêt à nous donner le réveil que nous de le recevoir
Si nous revenons au texte sous étude, nous constatons qu’il y a une simple connexion de pensées : Dieu déclare qu’il est prêt à nous donner le réveil spirituel si nous remplissons certaines conditions, à savoir, si nous nous humilions, nous prions, nous cherchons Sa face et nous nous détournons de nos mauvaises voies. Il est donc inutile pour le croyant de dépenser de longues heures, implorant Dieu de lui envoyer un réveil, s’il n’a pas l’intention de changer. Nous ne pouvons pas nous ranimer, nous ne pouvons pas nous humilier parce que la chair ne peut pas produire l’humilité et nous ne pouvons pas réaliser toutes les autres conditions, mais si nous faisons le bon choix dans notre cœur et donnons notre consentement sincère. Si oui, Dieu le fera ! « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Pr.4:23) et Fidèle est celui qui nous appelle (au réveil) et Qui le fera ! (1Th.5:24). Si donc l’intention de changer n’existe pas, il serait même préférable de ne pas prier. La prière sans décision de changer de vie est inutile. Dieu ne répond pas aux souhaits ou aux simples désirs mais aux décisions ! Tu peux prier pour un réveil jusqu’à la fin de ta vie, mais, si tu n’as pas l’intention de changer c.-à-d. de te repentir, de t’humilier, de confesser ton péché, mettre de l’ordre dans ta vie et mettre ta confiance en Dieu, c’est inutile… Qu’est-ce qui empêche les bénédictions de Dieu ? Le péché ! « Non, la main de l’Eternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter » (Esa.59:1-2). Qu’est-ce qui déclenche le réveil ? L’obéissance : l’obéissance manifestée par la repentance et la confiance en Dieu… Le roi David a écrit : « Si j’avais conçu l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas exaucé » (Ps.66 :18). Il faut, alors, compléter cette vérité par une autre vérité : Il est vrai que nous avons besoin de la lecture de la Bible et de la prière pour maintenir notre vie chrétienne en bon état, mais il est encore plus vrai que si nous ne conservons pas une vie chrétienne en bon état, une conscience qui ne nous condamne pas (1Jean 3:21) nous ne serons jamais en mesure de maintenir une vie remplie de la compréhension de la Parole de Dieu, de prière et de la présence du Saint Esprit !!!
Le réveil élève la Parole de Dieu et aboutit à l’évangélisation
L’histoire de l’église démontre que dans tous les cas où Dieu a réveillé son peuple, l’évangile a été mis en évidence. On peut dire que les réveils prospèrent par la Parole de Dieu et que la Parole est exaltée pendant les réveils. Bien sûr, il est possible d’avoir de l’évangélisation sans réveil, mais vous ne pouvez pas avoir un vrai réveil qui ne conduise pas à l’évangélisation.
Cherche et trouve
Cherchons et trouvons, chers amis, chacun de nous quelle est la plaie de notre cœur ; quelle est la chose ou la situation que, selon la volonté de Dieu, nous devons subir ou accepter ou faire, qui serait le plus pénible pour nous. Autrement dit : Trouvons le plus grand obstacle , selon la parole de Dieu, qui empêche notre réveil (1Rois 8:37-39) ; insistons là-dessus, n’essayons pas d’échapper ou de trouver ou inventer des excuses ou de tricher ou de trouver une évasion en utilisant notre intelligence. « Recherchons nos voies et sondons, et retournons à l’Eternel ; élevons nos cœurs et nos mains vers Dieu qui est au ciel » (Lam.3:40-42). Et ailleurs, il est écrit :
- « Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde » (Pr.28:13)
- « Reconnais seulement ton iniquité, reconnais que tu as été infidèle à l’Eternel, ton Dieu, que tu as dirigé çà et là tes pas vers les dieux étrangers, sous tout arbre vert, et que tu n’as pas écouté ma voix, dit l’Eternel » (Jér.3:13).
Mon réveil personnel
Je ne suis pas expert en réveils spirituels collectifs mais j’ai vécu personnellement un réveil spirituel, il y a déjà beaucoup d’années : il a marqué ma vie d’une manière indélébile.
Pardonné, heureux et en paix; faiblesse et soif spirituelles
Et maintenant, une note personnelle, une partie de mon témoignage en grandes lignes: Après ma conversion, ma vie était radicalement changée. Dieu avait enlevé le lourd fardeau de mes péchés et de ma culpabilité et avait mis sur moi le léger fardeau de me souvenir que mes péchés et ma culpabilité avaient été pardonnés et oubliés. Je sentais que je ne marchais pas mais que j’avais des ailes et que je volais! Le salut était mon nouveau chant. La grâce salutaire de Dieu était mon témoignage permanent. Il était presque impossible que quelqu’un reste avec moi pendant quelques minutes sans être évangélisé. J’étais très heureux. Mon seul désir était de faire d’autres gens heureux moyennant la grâce salutaire de Dieu !
Malgré mes progrès spirituels intérieurs qui se manifestaient aussi dans ma vie extérieure, il y avait, pourtant, une sorte de tristesse dans mon cœur. Je sentais – comme j’étudiais et comparais moi-même avec la Parole de Dieu – que j’étais faible, n’étant pas toujours en mesure de résister à mes tentations et à mes faiblesses et je n’avais pas la capacité spirituelle pour comprendre facilement Sa Parole, discerner Sa volonté et Le servir efficacement. Je ne vivais pas dans le péché, dans un péché connu, mais je n’étais pas toujours à même de faire ce que je devais et voulais. J’étais, par conséquent, assoiffé de puissance spirituelle, de maturité et de productivité. Un jour, comme je marchais dans la rue, la conviction de l’Esprit et la crainte de Dieu étaient si intenses que j’ai dit au Seigneur : « Si Tu m’envoies en l’Enfer, Seigneur, Tu auras raison, mais s’il Te plaît, Seigneur : pitié… »
Ni les efforts des autres chrétiens pour me réconforter en me disant que « c’est normal car nous sommes des êtres humains faibles et fragiles », ou « nous avons Jésus qui pardonne nos péchés » etc., ni les personnes qui se sont converties par mon témoignage ne pouvaient consoler mon cœur. J’étais convaincu, suivant la Bible, qu’il y avait quelque chose de plus pour moi. Maintenant, comme je jette les regards en arrière, je vois que Dieu me préparait, par le moyen de ma « tristesse spirituelle et ma soif », pour un niveau spirituel plus élevé.
Consécration : une défaite victorieuse à ne jamais oublier
Un jour, le 6 janvier 1954, treize mois après ma conversion, je me suis rendu à la deuxième Eglise Evangélique d’Athènes. Le pasteur prêcha sur Genèse 32:24-32 concernant la lutte de Jacob avec l’ange de Dieu. Ce qui m’a impressionné c’était les paroles de Jacob à l’ange : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni ». Après le culte, comme je sortais de l’Eglise, j’ai vu sur une petite table de littérature chrétienne un livre intitulé “Absolute Surrender” (« Consécration Absolue ») par Andrew Murray, livre que j’ai immédiatement acheté. Le message que j’avais entendu le matin et le livre que j’avais acheté, mais surtout ma soif pour une vie plus pleine en Christ ont incité mon âme à faire ce qu’elle a fait. Mon esprit et ma langue répétaient continuellement : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni »
Je me suis couché le soir mais je ne pouvais pas dormir. A minuit, je me suis levé et j’ai commencé à lire le petit livre “Absolute Surrender” que j’ai lu jusqu’à l’aurore. Le résultat de ce que j’avais entendu ce matin-là et de ce que j’avais lu cette nuit c’était l’examen complet de moi-même, un examen spontané. Je n’étais pas conscient que le Saint Esprit travaillait en moi. Je n’avais pas en ce moment-là dans mon esprit les paroles de la Bible qui disent : « Examinez-vous vous mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés » (2Cor.13:5).
J’ai été conduit à un examen méticuleux de mon propre cœur et de ma vie d’après la Parole de Dieu aussi bien qu’à un test de ma vie concernant mes devoirs et responsabilités. Mon attention fut centrée sur un point : Je savais bien que, si j’acceptais de perdre ce que je craignais ou si le Seigneur m’imposait ce qui serait la chose la plus pénible pour ma vie cela signifierait, dans mon cas, une vie détruite d’un certain point de vue. C’était alors pour la toute première fois que je suis devenu conscient que je gardais une clé dans mes mains – à l’insu de ma conscience – une clé qui empêchait le Seigneur de me bénir davantage. Quel dilemme ! Quel choix agonisant ! Quelle crise de conscience ! Ma seule récompense, si j’acceptais ma ‘destruction’, serait une conscience en état de paix avec Dieu, une conscience jouissant de l’approbation de Dieu, une conscience qui avait mis sa confiance en son Sauveur…
Ayant identifié mon problème j’ai abandonné tout afin de maintenir un cœur pur et une bonne conscience accompagnée d’une foi sincère envers Dieu. C’était alors, pour la toute première fois, que j’ai compris que les versets Rom.12:1-2 sont destinés aux croyants, qui ont été déjà pardonnés, sauvés et régénérés. Je me suis aperçu qu’ils sont adressés à des frères en Christ ! « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu: ce qui est bon, agréable et parfait ».
Autres versets que l’Esprit Saint a utilisé pour m’encourager et me convaincre à faire ce pas de foi et d’obéissance étaient les suivants:
- « Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée » (Mat.13:46) ;
- « Son maître lui dit : C’est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Mat.25:21).
Moi, en tant que chrétien sincère, je me suis présenté – tout ce que j’étais et j’avais – à Lui comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu. J’ai fait ma part : j’ai refusé toute chose qui pouvait devenir un obstacle dans ma vie spirituelle et je Lui ai offert mon culte raisonnable, c-à-d ce que je Lui devais. Quand l’obstacle qui bloquait l’action du Saint Esprit a été rejeté, j’ai compris, en premier lieu, que c’était le Seigneur qui exigeait de moi de faire ce que j’avais déjà fait ; autrement j’aurais été un voleur de choses qui Lui appartenaient. En deuxième lieu, je ne L’aurais pas aimé comme je devais ; et, en troisième lieu, j’étais convaincu que c’était là la condition « sine qua non » si je voulais être continuellement renouvelé dans mon être intérieur et faire des progrès dans ma vie spirituelle.
Ce jour-là de mon abandon à Lui a été pour moi le jour de ma défaite la plus glorieuse à ne jamais oublier.
Le résultat spirituel : « lumières et perfections »
Fatigué comme j’étais ce matin, je me suis endormi. Quand je me suis réveillé tard le matin, je me sentais très fatigué mais il y avait au fond de mon cœur le sentiment de paix d’un homme qui avait fait son devoir ! Rien de plus que son pur et simple devoir. Il était presque midi, du 7 janvier 1954, quand je me suis assis pour lire ma Bible. Comme j’étais en train de lire je fus frappé, pour la toute première fois après ma conversion, de la clarté qu’avaient les paroles et les messages de la Bible ! Je pouvais comprendre la Parole de Dieu facilement et à fond ! De la lumière spirituelle et de l’intelligence spirituelle avaient submergé mon esprit. La connaissance de Christ, de Son amour, de Sa providence, de Sa volonté avaient rempli mon existence. En outre, et surtout, un amour profond pour la vérité. J’étais tellement joyeux que j’ai commençé à sauter et à chanter et à crier de joie … au point que j’ai dit: « Si cela continue ça va m’écraser… Je ne peux plus… Je ne peux supporter cette joie, mon Père Celèste !” Le lendemain, en sortant de ma maison pour aller à l’Université, j’ai levé mes yeux vers le ciel bleu de mon beau pays et j’ai dit à Dieu : « Bonjour, mon Père ! » Je ne peux jamais oublier cette courte prière d’intimité et de tendresse révérentes !
Cette expérience a été transformée, avec le passage des années, en un optimisme profond, permanent et saint. La lumière qui a été répandue dans mon esprit, jointe à une étude journalière de la Bible, a été transformée en une source de lumière et en un esprit sérieux ainsi qu’en une capacité à utiliser Sa Parole efficacement suivant les besoins et les circonstances. Alors, j’ai compris ce que signifie « se vanter dans le Seigneur ». Je me vantais humblement de ce que le Seigneur m’avait sauvé, que le Seigneur m’avait béni, que le Seigneur m’avait sanctifié, que le Seigneur m’avait donné de la lumière etc., etc. Cette expérience spirituelle correspondait, en réalité, au déclenchement d’une sanctification continuelle. J’ai aussi compris que Dieu ne fera jamais pour nous ce qu’Il exige que nous fassions ! Bienheureux ceux qui comprennent ces glorieuses vérités et les mettent en pratique !
En concluant, je peux vous garantir, sur la base de la Parole infaillible de Dieu, que si nous continuons à nous repentir et nous continuons à nous détourner de nos péchés, il y aura des pluies spirituelles abondantes dans notre vie et guérison de notre « pays » ; oui, des temps de rafraîchissements de la part du Seigneur; oui, des bénédictions sur bénédictions ; oui, « grâce pour grâce » ! (Joh.1:16). Le Seigneur Jésus-Christ est venu pour détruire les œuvres du Diable et nous donner la victoire contre le péché et les mauvaises passions ; des dons spirituels, la joie, la paix et surtout la vie éternelle ! Allons-nous Lui donner notre consentement à les réaliser dans notre vie ?
Que Dieu vous bénisse abondamment ! Amen !
Jean BALTATZIS
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