« Paroles enseignées par l’Esprit » (1Cor.2:13)
Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu
« Servez l’Eternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement » (Ps.2:11)
LA CRAINTE DE DIEU
Introduction
Quand les gens parlent « de la crainte de Dieu » ou de « la sainte crainte » ils comprennent la vénération affectueuse ou « la crainte pieuse » qui est due à Dieu ! Ils ont raison. C’est ce que je croyais depuis longtemps… Mais, plus tard, j’ai compris que ces mots ne reflétaient pas entièrement la notion de l’expression « crainte de Dieu » comme elle est employée dans la Bible. Nous devons également avoir peur de Dieu quand nous péchons et ne nous repentons pas, parce que « notre Dieu est aussi un feu dévorant (consumant (DRB)… » (Héb.12:29 et Ps.73:18-19). Le Seigneur Jésus-Christ n’a pas déclaré en vain : « Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également » (Luc 13:3, 5). L’apôtre Paul, n’a pas écrit en vain : « Je crains qu’à mon arrivée mon Dieu ne m’humilie de nouveau à votre sujet, et que je n’aie à pleurer sur plusieurs de ceux qui ont péché précédemment et qui ne se sont pas repentis de l’impureté, de l’impudicité et des dissolutions auxquelles ils se sont livrés » (2Cor.12:21).
Un passage qui avait profondément touché mon cœur dans le passé était : « Qui prend garde à la force de ta colère, et à ton courroux, selon la crainte qui t’est due ? Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (Ps.90:11-12). Alors j’ai écrit : « Père céleste, enseigne-moi à bien compter mes jours afin que j’applique mon cœur à la sagesse et à comprendre la crainte du Seigneur. Aide-moi, Seigneur, à bien employer mon temps, le temps que Tu m’as prêté, avant l’éternité et à appliquer mon cœur à acquérir la crainte du Seigneur. Ce sera ma recherche de la sagesse ! » Je crois bien que le Seigneur a répondu à ma prière d’une manière étrange et inattendue : Comme je lisais ou plutôt je vérifiais d’une manière intense et répétitive les épreuves de la Bible en grec moderne dans le contexte du travail de sa transcription dans mon ordinateur et que je voyais les jugements ou les bénédictions qui ont suivi un mot, un acte ou une pensée des hommes au sujet desquels la Bible parle, mon âme a été saisie par un sens profond de crainte pieuse. J’ai été enseigné de la crainte du Seigneur (Ps.34:11), de la même manière que la police enseigne aux conducteurs de voitures la crainte et la prudence au moyen d’images d’accidents tout au long des autoroutes…
(A propos, je pense qu’il est utile de mentionner à ce point que j’ai effectué ce travail de transcription de la Bible dans trois versions : Accentuée, Monotonique et Sans Accents, au début des années ‘90. Quand j’ai fini ce travail, il a été distribué par le programme Online Bible, au début sur des disquettes MS-DOS, puis sur des disquettes MS WINDOWS et finalement sur l’Internet dans les trois versions. Plus tard, il a été publié sur des CD et finalement sur DVD avec des images sous forme de slide-shows (diaporama). Cette distribution a été faite et se fait gratuitement.)
L’importance de la crainte de Dieu
La première chose que j’ai faite quand j’ai compris l’importance de la crainte de Dieu a été de me demander si moi-même je souffrais ou je pouvais subir des conséquences semblables dues à un mauvais ou incorrect choix, parole, acte ou pensée. C’est pourquoi j’ai prié Dieu de me montrer comment Il me voit – qui suis-je à Ses yeux – une demande que je répète même aujourd’hui : « Montre-moi ce que je ne vois pas ; si j’ai commis des injustices, je n’en commettrai plus » (Job 34:32). Permettez-moi de mentionner un échantillon de cas négatifs et positifs de la Bible :
Cas négatifs :
Moïse : J’ai vu la manière dont le Seigneur l’a traité quand il a fait une erreur. Il s’irrita contre lui (Dt.1:37) parce qu’au lieu de parler au rocher, comme il lui avait été ordonné, il a frappé deux fois la roche avec son bâton. En outre, parce qu’il a parlé au peuple comme si eux, Moïse et Aaron, et pas Dieu, allaient faire la roche donner de l’eau. Aucune mention du nom du Seigneur pour ce miracle ! (Nu.20:8-12). Dieu l’a privé de la bénédiction d’entrer dans la Terre Promise. Moïse, était-il un homme incroyant ou mauvais ? Cependant, Dieu a été si sévère envers lui ! Il n’a pas obéi exactement aux instructions de Dieu. J’admets humblement que je ne comprends pas entièrement le sérieux de son acte et la sévérité de Dieu. Mais seulement le fait que je ne comprends pas me rend plus craintif…
Acte d’incrédulité d’Israël à Kadès-Barnéa : Pour un acte d’incrédulité à Kadès, le peuple d’Israël a erré pendant quarante ans dans le désert et il n’a pas pu entrer dans le repos de Dieu ! Craignons, donc, « tandis que la promesse d’entrer dans Son repos subsiste encore, qu’aucun de nous ne paraisse être venu trop tard » … (Héb.4:1-6).
Nadab et Abihu, les fils d’Aaron, qui ont été mis à mort parce qu’ils prirent chacun un brasier, posèrent du parfum dessus et y mirent du ‘feu étranger’, non autorisé devant l’Eternel, ce qu’il ne leur avait point été ordonné (Lév.10:1).
Différents rois d’Israël, avec quelle sévérité ont-ils été traités par Dieu, car à l’heure du danger, demandaient l’aide d’autres rois païens et/ou ont conclu des alliances avec d’autres rois mauvais ou ils ont envoyé consulter des dieux d’autres nations pour découvrir s’ils allaient guérir de leurs maladies etc. (2Rois1:2-8)!
David, qui a souffert – dans la grâce, parce que Dieu avait pardonné son péché et lui-même n’a pas été mis à mort – une punition quatre fois plus grande que son péché… (2Sam.12:5-13). N’oublions pas que David eut peur de Dieu le jour où l’Eternel a frappé Uzza… Il n’a pas osé faire entrer chez lui l’arche de Dieu (1Chr.13:11-12).
L’officier conseiller du roi qui fut écrasé à la porte par le peuple et mourut parce qu’il n’a pas cru que Dieu pourrait donner de la nourriture et la délivrance au peuple assiégé (2Rois 7:1-20).
Esaü, qui ne trouva pas lieu à la repentance, quoiqu’il l’eût recherchée avec larmes parce que pour un seul mets il vendit d’une manière profane son droit d’aînesse (Héb.12:16).
Nebucadnetsar qui a ‘payé’ avec sept ans de folie pour une pensée arrogante… (Dan.4:30-33).
Zacharie est resté muet pendant des mois… parce qu’il n’a pas cru aux paroles de l’ange qui s’accompliraient « en leur temps » (Luc 1:18-20).
Ananias et Saphira ! Quelle fin horrible ils ont eue parce qu’ils ont dit un mensonge et ont feint d’être spirituels ! Un mensonge, qui, à nos yeux, n’est qu’un simple mensonge, mais aux yeux de Dieu c’était un mensonge à l’Esprit Saint ! (Ac.5:1-11).
Le peuple d’Israël comment il a été châtié pour ses péchés et principalement pour la parole qu’il a dite : « …que son sang retombe sur nous et sur nos enfants » (Mt.27:25 et 23:35). Le peuple « l’a payé » tout au long des siècles passés. Et au 20ème siècle, avec l’holocauste que Hitler a commis. Dieu nous jugera pour chaque parole inutile… mais Il nous récompensera également même pour un verre d’eau froide donnée à l’un de ses petits disciples parce qu’il est Son disciple… Qui peut, donc, mépriser le jour des petites choses ? (Mt.12:36-37 ; 10:42 et Zac.4:10).
Cas positifs :
Abraham : La crainte pieuse d’Abraham l’a mené à la grande foi et l’a conduit à un acte d’obéissance sans précédent : pour accepter et prendre la décision de sacrifier son fils unique (Gen.22:12). En raison du bon choix d’Abraham, déjà usé de corps, naquit une postérité nombreuse comme les étoiles du ciel, comme le sable qui est sur le bord de la mer et qu’on ne peut compter. Il est devenu le père de la foi et de tout fidèle (Héb.11:8-12).
Les sages-femmes : « Parce que les sages-femmes avaient eu la crainte de Dieu, et ne faisaient pas mourir les nouveaux nés garçons, comme elles étaient ordonnées par Pharaon, Dieu fit prospérer leurs maisons » (Ex.1.21).
Joseph n’a pas osé commettre un grand péché contre Dieu, bien que jeune et tenté d’une manière si provocante, par l’épouse de l’Egyptien ! Il craignait Dieu ! (Ge.39:9). Et il le savait ! Il l’a dit un jour à ses propres frères qui étaient venus en Egypte pour acheter de la nourriture ! (Gen.42:18). Alors, moi, j’ai dit dans mon cœur : « Nous péchons contre Toi, Père, pour des choses de beaucoup moindre importance ! Alors comment Ta crainte est-t-elle en nous ? Aide-nous, Seigneur, nous Te prions ! »
Phinehas, pour son acte de zèle, de justice et d’indignation sainte contre le mal il a été traité comme un mémorial éternel. Il lui a été donné une récompense : un testament de paix et de sacerdoce éternel… (Nom.25:7-13).
Néhémie, qui, bien que gouverneur, n’a jamais voulu accabler le peuple ; il a agi de cette façon par crainte de Dieu. La crainte et la piété pieuses vont ensemble ! Quelle mentalité ! Que nous devenions, Seigneur, des hommes qui n’accablent et qui n’oppriment ni leurs voisins ni les membres de leur famille. Que nous devenions des hommes d’une telle dignité spirituelle ! Ah, si nous avions de tels politiciens ! (Néh.5:15). Dieu examine le cœur… Mais, n’oublions pas qu’il y ait des gens qui font ce qui est droit mais pas avec un cœur parfait… (2Chr.25:2). Que notre Seigneur Jésus nous aide à faire attention à la manière dont nous vivons et nous bâtissons… (1Cor.3:10).
Job : La source de l’intégrité, de la droiture et de l’abstention du mal de cet homme de Dieu, aussi bien que la sensation qu’il vivait en présence de Dieu et sous son regard, était la crainte de Dieu dans son cœur ! (Job 1:1, 8). Qu’un tel caractère soit formé en nous également !
La femme qui a versé le parfum sur Jésus et qui a essuyé ses pieds avec ses cheveux. Son acte est rappelé en mémoire d’elle… (Mat.26:13). Dieu examine le cœur !
Corneille : La source de piété de cet homme dévot, de ses prières continuelles et de ses aumônes au peuple n’était que sa crainte de Dieu (Ac.10:2). Que la même attitude soit reproduite en nous, Seigneur !
Les premiers chrétiens, qui marchaient dans la crainte du Seigneur, ils ont été édifiés et l’Eglise accroissait par l’assistance du Saint-Esprit (Ac.9:31). La crainte du Seigneur dans leur cœur ne constituait pas seulement le commencement de leur sagesse et de leur piété mais également de leur suite. Quand nous obéissons à la volonté de Dieu dans la crainte du Seigneur, alors l’Esprit Saint vient nous aider à nous développer…
Après que tous ces mauvais et bons cas, ces bons ou mauvais choix respectivement, mentionnés ci-dessus et ayant à l’esprit tous les AVERTISSEMENTS appropriés pour ceux qui ne craignent pas Dieu aussi bien que les PROMESSES merveilleuses en faveur de ceux qui craignent Dieu, j’ai prié notre Père céleste et j’ai écrit entre autres : « Ne permets pas, Père Saint, que je sois jamais vaincu par le mal, mais que je surmonte le mal par le bien. Que Ta crainte soit en moi afin que je haïsse le péché ! Mets Ta crainte en moi et dans ma famille de sorte que notre foyer puisse prospérer spirituellement ! Seigneur, ne permet jamais que la paix et la prospérité règnent dans mon foyer sans la crainte de Dieu. Seigneur, aide-moi afin que là où je règne je règne avec justice, régnant dans la crainte de Dieu, particulièrement dans le contexte de ma famille. Fais de moi, Seigneur, un homme plein de Ta crainte de sorte que je puisse veiller sur toutes mes manières, mes actes et mes paroles pour que je ne sois pas repris par mes ennemis ou par les membres de ma famille et que je sois sujet de scandale à personne et en quoi que ce soit, afin que le ministère ne soit pas un sujet de blâme ; mais au contraire que je me rende à tous égards fidèle dispensateur des vérités divines… Seigneur, fais que ma crainte pieuse me rende diligent et fidèle… Que ma crainte pieuse et ma confiance en Toi soient transmises à d’autres ! Père ! Même la simple écoute de Ta Parole incite les gens à Te craindre. Aide-moi et ma famille à étudier Ta parole diligemment tous les jours ! Père, ayant de tels commandements excellents et promesses, aide-nous à nous purifier de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu »
L’essence de la crainte de Dieu
La crainte de Dieu est décrite comme :
- a) « la haine du mal » : « La crainte de l’Eternel, c’est la haine du mal ; l’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse, voilà ce que je hais » (Pr.8:13) ;
- b) « sagesse » : « … Puis il dit à l’homme : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; s’éloigner du mal, c’est l’intelligence » (Job 28:28 ; 1:7). En outre, celui qui a la crainte de Dieu a de l’intelligence ou une saine logique, étant donné que : « La crainte de l’Eternel est le commencement de la sagesse ; tous ceux qui l’observent ont une raison saine…» (Ps.111:10).
Par conséquent, l’homme sage et intelligent est celui qui, en raison de la crainte du Seigneur dans son cœur, déteste le mal et s’écarte de tout genre de mal. Les versets immédiatement susmentionnés et certains autres versets (Pr.15:16 et Esa.33:6) ainsi que l’esprit général de la Bible prouvent que le plus grand trésor du croyant est la crainte de Dieu qui produit la sagesse et la connaissance, lesquelles, à leur tour, mènent au salut, poussent l’homme à la purification (Ps.19:9), le rendent agréable à Dieu, Qui le remplit du Saint Esprit. Il vaut mieux avoir moins de biens matériels mais plus de crainte de Dieu, de paix et de stabilité. Que le Seigneur rende ce principe plus fort en nous ! La Parole de Dieu va plus loin : Il indique que « La crainte de l’Eternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort » (Pr.14:27). Combien de fois, la prudence, qui est le fruit de la crainte de Dieu, nous a protégés contre les pièges de Satan et de la mort physique ? Oui, mais nous devons humblement admettre que ce n’est pas notre prudence qui nous a toujours protégés mais la main protectrice du Dieu d’amour pour nous qui faisons trop souvent des actions insensées … Arrêtons et réfléchissons un peu sur notre passé… et sur les interventions de Dieu !
La crainte de Dieu n’est pas facultative : elle est ordonnée…
Notre Père céleste nous a commandés :
- « Vous irez après l’Eternel, votre Dieu, et vous le craindrez ; vous observerez ses commandements, vous obéirez à sa voix, vous le servirez, et vous vous attacherez à lui » (De.13:4) ;
- « Ecoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (Ec.12:13).
Les versets en question m’indiquent que je dois : a) marcher après Lui et non avant Lui … ; b) m’attacher à Lui ; c) garder Ses commandements ; d) Le servir, e) Le glorifier et Le louer et f) en conclusion, Le craindre et trembler devant Lui. Plusieurs sont les versets qui exhortent l’homme de trembler à Sa parole et à Ses commandements. Que le Dieu nous aide à vivre avec tout notre cœur selon Son désir et Ses commandements !
Par conséquent, la crainte de Dieu mène à la fidélité, délivre l’homme de la peur profane et fait toutes les vertus chrétiennes « fonctionner » ! La crainte de Dieu donne à l’homme la sagesse nécessaire pour qu’il se repente et sa repentance prépare le terrain pour l’installation et le fonctionnement de la foi et la foi ajoute l’une vertu chrétienne après l’autre (2Pie.1:5-7). Cela signifie que le Saint Esprit agit puissamment dans la vie du croyant manifestant d’une part Ses dons spirituels et produisant d’autre part le fruit de Esprit qui est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité… (Gal.5:22). Dieu donne Son Esprit à ceux qui Lui obéissent, non pas sur la base des œuvres de la Loi de Moïse, mais sur la base de leur repentance, de leur foi en Ses paroles et de leur confiance à Son caractère d’amour, de fidélité etc. ! (Ac.5:32) Rappelez-vous l’un de deux malfaiteurs crucifiés avec Jésus ? Ses yeux spirituels ont été ouverts et il a compris qui Jésus était, le Roi céleste, simplement parce que, dans la crainte de Dieu, il a repris l’autre malfaiteur en lui disant : « Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal ». Jésus était sur le point de mourir sur la croix et le malfaiteur a dit à Jésus : « Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume » !!! Il était le tout premier qui est entré dans le Paradis !!! Ainsi, nous voyons que l’utilité de la crainte de Dieu est grande de toute manière !
Mentionnons également, à ce point, ce que deux auteurs chrétiens célèbres ont déclaré au sujet de la crainte de Dieu : « La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, et ceux auxquels elle manque n’ont ni commencement, ni milieu, ni fin. » (John Bunyan) et « Celui qui craint Dieu n’a rien d’autre à craindre » (C.H. Spurgeon).
L’opposé de la crainte de Dieu
Au contraire, les incroyants craignent d’autres dieux (2Rois17:38) et sont craintifs et tremblent là où il n’y a aucune raison d’être dans la peur (Apo.21:8 ; Ps.53:5). En outre, ils ont peur, même de la voix gênante et menaçante des membres de leur famille. Que le Seigneur nous protège et qu’Il ne permette pas que nous « soyons entraînés » par leurs voix et que nous fassions des choses qui Lui sont désagréables ! Qu’Il nous aide, au contraire, à faire tout ce qui est utile pour nos prochains et pour les membres de notre famille pour le salut de leur âme et pour leur « vraie » prospérité ! Que la peur des hommes ne prévale jamais sur nous ! (1Sam.15:24 et Jean 9:22). Habituellement, les incroyants ont peur des jugements de Dieu. Heureusement la colère de Dieu n’est pas prévue pour ceux qui ont humblement accepté la grâce de Dieu (Esa.2:19; Luc 21:26; Apo.6:16-17; Héb.10:27). « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ… » (Rom.8:1)
Une autre chose qui incite les personnes d’être dans un état de crainte profane est une conscience coupable ! Comme il est vrai ! La conscience coupable, la « nudité » de notre conscience, nous pousse à nous cacher dans les circonstances de la vie ou dans les ténèbres ou dans l’isolement. La crainte de la lumière qui relèvera leurs œuvres manifestes prévaut ! Dans le livre de la Genèse 3:10, nous lisons : «Il répondit: J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché » (Voir également Gen.4:14). Combien vraie est la parole de Dieu quand elle déclare : « Il n’y a point de paix pour les méchants, dit l’Eternel » (Esa.48:22 ; 57:21) et que « Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive; et ce que désirent les justes leur est accordé » (Pr.10:24). Quelle promesse, quelle bénédiction ! Alors, nos désirs, nos désirs saints, nous seront accordés ! Merci, Seigneur ! ! ! (Pr.10:24). Et combien réconfortant est Sa parole qui dit :
- « Mais celui qui m’écoute reposera avec assurance, il vivra tranquille et sans craindre aucun mal » (Pr.1:33).
- « L’Eternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? L’Eternel est le soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ? » (Ps.27:1 ; Rom.8:31-35 ; Esa.8:12)
- « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Mt.10:28).
Ainsi, nous concluons que quand nous faisons confiance à Dieu nous sommes préservés de la crainte profane… La Bible confirme que la transgression du méchant prouve qu’il n’y a point de crainte de Dieu devant ses yeux (Ps.36:1).
Raisons additionnelles pourquoi craindre Dieu
Des raisons pourquoi nous devons craindre Dieu ont été déjà mentionnées mais je voudrais en ajouter d’autres :
- Nous n’avons pas à faire avec un « petit Dieu » ou avec « petit Jésus » mais avec l’Eternel, notre Dieu, qui est le Dieu des dieux, le Seigneur des seigneurs, le Dieu grand, fort et terrible, qui ne fait point acception des personnes et qui ne reçoit point de présent (Dt.10:12-17).
- La création du monde : Dieu est le créateur du monde, de l’univers et toutes chose subsistent en Lui ! (Col.1:16-17). Pensez-y !
- Son amour pour nous : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3:16) ; et
- La rémission de nos péchés : « Mais le pardon se trouve auprès de toi, afin qu’on te craigne» (Ps.130:4). Comment est-il possible de ne pas Le craindre ? Qu’allons-nous devenir s’Il ne nous pardonne pas nos péchés ?
Fais de nous, Père, nous Te prions, ce que Tu veux que nous soyons !
Rapport entre la crainte de Dieu, le service et le culte
La Bible dit : « Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Eternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent son nom » (Mal.3:16). Elle indique aussi que là où deux ou trois sont assemblés au Nom du Seigneur Jésus, dans la crainte de Dieu et disposés à L’honorer, Il est au milieu d’eux ; IL est là pour les écouter et pour les bénir ! Quel honneur d’être visités par Lui et être bénis par Lui ! Ces deux versets, ainsi que plusieurs autres nous indiquent que le culte de l’église, la vie des chrétiens dans l’église n’est pas un monologue mais un dialogue en rotation… (Voir 1Cor.14:29-32).
La Bible commande : « Servez l’Eternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement. Baisez le fils, de peur qu’il ne s’irrite, et que vous ne périssiez dans votre voie, car sa colère est prompte à s’enflammer. Heureux tous ceux qui se confient en lui! » (Ps.2:11-12). Nous comprenons de ce verset que la joie des saints et leur service pour Jésus-Christ sont et devraient être accompagnés d’un sentiment de crainte et de tremblement, comme c’était le cas des femmes qui ont visité le sépulcre de Jésus et qui, saisies par la crainte et la joie (Luc 24:5) s’éloignèrent promptement du sépulcre, avec crainte et avec une grande joie et coururent pour Le servir et porter la nouvelle aux disciples (Mt.28:8). Je crois que, quand les disciples tinrent ces discours pour des rêveries et ne crurent pas ces femmes elles devaient avoir été saisies encore par la crainte, le tremblement et la tristesse pour le compte des disciples. Que notre Père céleste nous inspire cet esprit de joie, de crainte et de tremblement pour la présence éternelle du Ressuscité !
Ces versets de la Bible et le fait que nous soyons devant le Seigneur et en Sa présence, apportent dans mon esprit le sentiment triste que j’éprouve quand je vois des chrétiens – je dis bien des chrétiens, hommes et femmes officiels, des jeunes, non pas de simples sympathisants ou incroyants – qui pendant les cultes de l’église ou les heures d’adoration paraissent devant le Seigneur avec un habillement indécent ou mâchant des chewing-gums ou se comportant comme assistant à un match de football. Je me demandais : se comporteraient-ils ainsi s’ils étaient invités par le Premier Ministre ou le Président ou le Roi de leur pays ? Comment se présenteraient-ils et comment devraient-ils se comporter ? Combien plus devant le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs ? Dieu est terrible dans la grande assemblée des saints, Il est redoutable pour tous ceux qui l’entourent (Ps.89:7). Il est vrai que le Seigneur, aux yeux des saints, est terrible dans la grande assemblée des saints, Il est redoutable pour tous ceux qui l’entourent mais aux yeux de la grande masse des prétendus chrétiens, il est toujours le « petit Jésus » comme pendant la période de Noël.
Et que peut-on dire au sujet de la jeunesse de l’église qui danse d’une manière organisée, accompagnée d’une musique intense et avec des mouvements manifestement mondains, affirmant qu’il s’agit de « danses spirituelles ». Elle les compare à la danse spontanée, pleine de joie et de révérence du Roi David quand il faisait monter l’arche de Dieu ! Et que peut-on dire au sujet des ballets dansés par des ballerines ou par des futurs danseurs prétendant que leur activité artistique chrétienne est en ligne avec l’Ecriture et l’approbation de l’Esprit Saint !
La danse de David était purement spirituelle provenant de l’abondance de la joie de son cœur pour l’arche du Seigneur. Il était un homme totalement consacré à la volonté de Dieu et à Sa gloire. Il était un homme et il n’était pas un “danseur” professionnel. De tels arguments falsifient la Parole de Dieu et font dévier l’église quand de telles activités se réalisent dans le contexte du culte de l’église ! L’église est LA MAISON DE PRIÈRE, d’adoration et de communion fraternelle (Esa.56:7). La parole de Dieu est contre le feu étranger, non autorisé ou le « feu profane » devant le Seigneur que Lui ne nous a pas commandé (Lév.10:1)… Les applaudissements par la congrégation ne signifient pas l’approbation de la part de Dieu… Le fait que plusieurs aiment des danses DANS l’Église ne signifie pas qu’ils sont spirituels ou que les danseurs DANS l’Église soient tolérés Bibliquement. Si les gens veulent voir des ballets etc. qu’ils aillent en d’autres endroits et non pas DANS l’Église de Dieu.
Est-ce que la Bible dit que notre Seigneur Jésus-Christ et Ses disciples dansaient ? A-t-on jamais vu les Apôtres ou les premiers chrétiens qui ont mis le monde le sens dessus dessous par leurs prédications sur la repentance, sur la foi et sur la résurrection du Christ, organiser de tels spectacles ? (Actes, chapitres 2-3, 1Corintiens, chapitres 1-2, 2Corintiens, chapitres 1-2 etc., etc.). Est-ce qu’ils ont jamais trouvé quelque chose au sujet de la danse DANS le Temple de l’Ancien Testament, DANS les synagogues et DANS les Églises chrétiennes primitives ? Des telles choses ont lieu dans les Églises modernes où l’esprit du monde s’est imposé… Telles Églises sont condamnées à l’aveuglement spirituel tôt ou tard. Est-ce qu’ils ont jamais entendu que de telles danses artistiques aient contribué aux réveils spirituels ?
La meilleure manière de plaire à Dieu est de L’adorer en esprit et en vérité ! La meilleure manière est d’obéir à Sa voix dans la crainte et le tremblement ! La meilleure manière est d’offrir sans cesse à Dieu un sacrifice de louange, c’est-à-dire le fruit de lèvres qui confessent Son Nom et de n’oublier jamais la bienfaisance et la libéralité, car c’est à de tels sacrifices que Dieu prend plaisir.
La seule chose qui est sûre et certaine c’est que de telles activités deviennent source d’offense et fournissent “nourriture” pour des critiques dommageables, si non destructives… La Bible dit : « Mais si, pour un aliment, ton frère est attristé, tu ne marches plus selon l’amour : ne cause pas, par ton aliment, la perte de celui pour lequel Christ est mort » (Rom.14:15). La Bible dit aussi : « Pour un aliment, ne détruis pas l’œuvre de Dieu. A la vérité toutes choses sont pures ; mais il est mal à l’homme, quand il mange, de devenir une pierre d’achoppement. Il est bien de ne pas manger de viande, de ne pas boire de vin, et de s’abstenir de ce qui peut être pour ton frère une occasion de chute, de scandale ou de faiblesse » (Rom.14:20-21). Aussi, « C’est pourquoi, si un aliment scandalise mon frère, je ne mangerai jamais de viande, afin de ne pas scandaliser mon frère. » (1Cor.8:13). En outre, il est écrit : « … malheur à l’homme par qui le scandale arrive! » (Mt.18:6-7; Luc 17:1-2). Nous n’avons pas la « liberté » de scandaliser des gens qui viennent d’origines diverses ou qui ne sont pas mûres dans la foi et de troubler leur faible conscience laquelle peut être « polluée » ou peut être incitée à faire des choses non appropriées ! (1Cor.8.13; Mt.18:6-7; Luc 17:1-2; Rom.14:13; 14:20-21 etc.).
Nous concluons, donc, que « la crainte de Dieu » est nécessaire pour le culte de Dieu. Un des enfants de Dieu dit : « Mais moi, par ta grande miséricorde, je vais à ta maison, Je me prosterne dans ton saint temple avec crainte » (Ps.5:7). Oui, Seigneur, nous nous rendons compte que ce sera grâce à Ta grande miséricorde que nous entrerons dans l’édifice de Ta grâce (Ton salut), dans Ta maison (Ton église) et nous entrerons dans Ton royaume. Aide-nous, donc, Seigneur, à vivre chaque moment de notre vie, saisis par un sentiment profond de la crainte pieuse. « C’est pourquoi, recevant un royaume inébranlable, montrons notre reconnaissance en rendant à Dieu un culte qui lui soit agréable, avec piété et avec crainte » (Héb.12:28). Amen ! Il n’y a qu’une manière acceptable pour Le servir : Lui montrer notre gratitude pour le royaume que nous avons hérité, pour la grâce infinie que nous avons reçue aussi bien que par une vie sainte (Ps.116:12-14). Il n’est pas suffisant d’organiser dans l’église un beau service, très présentable et agréable pour y assister ; c’est la vénération et la sainte crainte qui comptent…
Rapport entre la crainte de Dieu et le péché
La crainte pieuse est non seulement nécessaire pour le service de Dieu mais elle est également nécessaire pour éviter le péché. Il est écrit : « … Ne vous effrayez pas ; car c’est pour vous mettre à l’épreuve que Dieu est venu, et c’est pour que vous ayez sa crainte devant les yeux, afin que vous ne péchiez point » (Ex.20:20). Oui, « … afin que vous ne péchiez point » ! Pourquoi ne pas pécher ? Pour que l’amour infini de Dieu puisse les bénir et leur faire du bien ! Ceux qui n’ont pas Sa crainte devant leurs yeux ont tendance à pécher… et c’est la crainte de Dieu qui nous incite à éviter le péché ! (Voir également les Ps.36:1 et Pr.16:6). Que Sa crainte nous empêche de pécher, d’attrister et d’éteindre l’Esprit Saint ! (Eph.4:30 et Thes.5:19). Le Père dans la parabole du fils prodigue l’attendait toujours avec impatience et n’avait pas de rancune dans son cœur contre son fils prodigue mais il était nécessaire que le fils prodigue rentre en lui-même et dise à son père : « … j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils… » (Luc 15 :17, 21). Alors la communion intime entre le père et son fils a été rétablie !
La sainte crainte est également nécessaire pour qualifier un gouvernement juste : « … Celui qui règne parmi les hommes avec justice, (est) celui qui règne dans la crainte de Dieu » (2Sam.23:3). Je comprends, donc, que celui qui règne dans la crainte de Dieu règne nécessairement avec justice, parce qu’il est juste à cause de Sa crainte pieuse. Que le Seigneur nous aide à régner dans notre famille et à nous comporter dans son église avec justice et dans la crainte de Dieu. Et non seulement cela mais elle est aussi indispensable pour l’administration impartiale de la justice. Que tous les jugements que nous prononçons soient non pour les hommes mais pour LUI, parce qu’IL est avec nous dans le jugement ! Qu’Il nous donne abondamment Sa crainte dans notre cœur de sorte que nous puissions faire attention à nos actes et agir loyalement et avec un cœur parfait (2Chr.19:6-9). Avec un tel « arsenal » d’excellents commandements et promesses, remplissant notre cœur de crainte de Dieu et par la puissance de l’Esprit Saint, nous pourrons « jouir » de la purification de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu (2Cor.7:1). Il faut pourtant admettre qu’il y ait des personnes qui font ce qui est juste non pour ne pas pécher contre Dieu et éviter la punition mais par amour et respect soit envers Dieu soit envers leurs parents. Très caractéristique est le cas des enfants de Jonadab, fils de Récab qui ont voulu respecter le désir/interdiction que leur père décédé leur avait exprimée à ne jamais boire du vin (Jér.35:1-16)
Vénération incorrecte
Permettez-moi d’ouvrir, à ce point, une courte parenthèse : Dieu le Père, Jésus-Christ son fils et l’Esprit Saint devraient être l’objet de nos crainte et tremblement pieux et non pas les saints ou leurs os secs ou leurs icônes ! ! ! C’est pourquoi il est écrit : « C’est l’Eternel des armées que vous devez sanctifier, c’est lui que vous devez craindre et redouter » (Esa.8:13). Que nous vivions de cette façon afin que Son saint Nom soit sanctifié en nous ! Est-ce que nous sanctifions notre Seigneur Jésus-Christ quand nous tournons notre cœur vers d’autres êtres humains tels que les saints morts et même la Mère de Jésus, pour nous sauver et nous bénir ou nous donner de la grâce ou nous aider dans nos besoins comme s’ils étaient ou sont omniprésents et tout-puissants ? Est-ce qu’ils ont été crucifiés pour nos péchés ? Les dirigeants spirituels ainsi que les croyants n’ont-ils jamais lu qu’il y a un seul Dieu, et aussi UN SEUL MEDIATEUR entre Dieu et les hommes, JESUS-CHRIST ? (1Tim.2:5). Les dirigeants spirituels ainsi que les croyants n’ont-ils jamais lu ce que Jésus a déclaré : « …En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera EN MON NOM » (Jean 16:23). Tels dirigeants spirituels sont des hommes qui « retiennent injustement la vérité captive » (Rom.1:18). De tels dirigeants spirituels ferment aux hommes le royaume des cieux ; eux n’y entrent pas eux-mêmes, et ils n’y laissent pas entrer ceux qui veulent entrer (Mat.23:13-14). Malheureusement, ces dirigeants appartiennent à la catégorie de dirigeants spirituels que Paul caractérise comme « égarant les autres et égarés eux-mêmes ». Ceux qui essayent de leur résister et de les réprimander – car ils veulent vivre pieusement en Jésus-Christ – seront persécutés directement ou indirectement (2Tim.3:12-13).
La Bible indique : « Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous » (1Pie.3:15). Une telle attitude nous mènera, en premier lieu, à nous défendre avec douceur et respect envers tout homme (De.14:23 ; Jos.4:24 ; Pr.23:17) et en second lieu à nous rendre capables d’aider nos enfants et d’autres à ne craindre que Dieu seul et à acquérir une oreille attentive ! (Ps.34:11). Depuis le premier jour où j’ai compris l’importance de la crainte de Dieu dans ma vie, je n’ai pas cessé de prier Dieu pour mettre Sa crainte dans le cœur de mes enfants…
Un malentendu au sujet de l’origine de la crainte de Dieu
Il est écrit que la crainte de Dieu dans notre cœur vient de Dieu ! Voici la preuve : « Je leur donnerai un même cœur et une même voie, afin qu’ils me craignent toujours, pour leur bonheur et celui de leurs enfants après eux. Je traiterai avec eux une alliance éternelle, Je ne me détournerai plus d’eux, Je leur ferai du bien, et je mettrai ma crainte dans leur cœur, afin qu’ils ne s’éloignent pas de moi » (Jér.32:39-40). Alléluia ! Esaïe dit : « Eternel, tu nous donnes la paix; car tout ce que nous faisons, c’est toi qui l’accomplis pour nous » (26:12) et Paul, l’apôtre, a proclamé : « En lui nous sommes aussi devenus héritiers, ayant été prédestinés suivant la résolution de celui qui opère toutes choses d’après le conseil de sa volonté » (Eph.1:11). Alors, quelqu’un pourrait objecter et dire : « Alors, l’homme n’est pas responsable s’il est privé de la crainte de Dieu ! » Non, absolument pas ! Il est responsable non seulement pour le manque de crainte de Dieu dans son cœur mais il est également responsable pour le manque de toutes les autres vertus dans sa vie ! Il est écrit, et ce qui est écrit reste :
- « …combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu !» (Mat.23:37) ;
- « Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur sens réprouvé, pour commettre des choses indignes » (Rom.1:28)
- « Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur» (Jér.29:13).
Conclusion : Dieu mettra Sa crainte en nous aussi bien que toute autre vertu qui contribue à notre édification POURVU que nous le désirions de tout notre cœur et que nous consentions qu’Il la mette en nous ! ! ! Ainsi, c’est pour notre bien et celui de nos enfants, aussi bien que pour nous garantir une intime et éternelle relation avec Lui qu’Il met Sa crainte en nous ! LUI l’auteur et LUI le garant !
CONCLUSION : Fin heureuse pour tous ceux qui craignent Dieu
- Dieu l’Eternel aime ceux qui le craignent… ; l’œil de l’Eternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté (Ps.147:11 ; Ps.33:18)
- Il a compassion de ceux qui le craignent (Ps.103:13) ; et ils Lui sont agréables (Ac.10:35);
- La bonté de l’Eternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants (Ps.103:17 ; Pr.14:26 ; Lu.1:50) ;
- Heureux l’homme qui craint l’Eternel, qui trouve un grand plaisir à ses commandements (Ps.112:1; Ps.115:13) ; Il est leur secours et leur bouclier(Ps.115:11) ;
- Par la crainte de l’Eternel on se détourne du mal (Pr.16:6) ;
- L’Eternel est attentif à toutes les discussions de ceux qui craignent l’Eternel et qui honorent son nom et qu’un livre de souvenir est écrit devant Lui pour eux (Mal.3:16) ;
- Quel est l’homme qui craint l’Eternel ? L’Eternel lui montre la voie qu’il doit choisir (Ps.25:12). Cela signifie qu’il est conduit par l’Esprit de Dieu et qu’il est vraiment fils de Dieu (Rom.8:14)
- Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, entend leur cri et les sauve (Ps.145:19), et
- La crainte de l’Eternel augmente les jours (Pr.10:27). Amen !
Jean BALTATZIS
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