LA FOI EN CHRIST et SON FONCTIONNEMENT – Partie 2

« Paroles enseignées par l’Esprit » (2Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu

 

Une série de messages sur :

LA FOI EN CHRIST et SON FONCTIONNEMENT

« …Le juste vivra par la foi. » (Rom.1:17)

  • · « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. » (Jn.6:47)

 

Partie 2: Obstacles au bon fonctionnement de la foi

 

Introduction

Comme il a été déjà mentionné mon intention était et est, Dieu voulant, de vous présenter une série de messages sur La Foi en Christ et son fonctionnement. Cette partie de la série s’occupe des Obstacles à l’existence et au fonctionnement correct de la Foi: Je tiens à préciser dès le début que le verset qui sera à la base de la suite de cette série est le verset Philippiens 2:17 dont les termes «service de votre foi» ou «ministère de la foi» sont des termes bibliques correspondant aux termes grecs «λειτουργία της πίστεως», (leitourgia tis pisteos) et qui signifient «le fonctionnement de la foi». SI la foi ne fonctionne pas bien, il y aura des problèmes, tant dans la vie séculaire que dans la vie spirituelle. Il ne suffit pas que l’homme ait foi en Dieu mais il faut que sa foi fonctionne bien selon les dispositions spirituelles de la loi du Christ contenues dans la Bible. Faisons attention au verset Jean 20:29 : « Jésus lui dit: Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu, et qui ont cru! » Ce principe est valable pour toute la vie chrétienne et la marche et pour toutes les promesses de Dieu, indépendamment des vicissitudes de la vie !

Je voudrais répéter que deux versets ont exercé une influence profonde dans ma vie de foi depuis l’aube de ma vie chrétienne. Ce sont :

  • · « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi a la vie éternelle. » (Jn.6:47). Je l’ai déjà traité par mon message précédent (Partie 1a, 1b, 1c, 1d: LA FOI : Sa signification et son importance)
  • · « Et même si je sers de libation pour le sacrifice et pour le service de votre foi, je m’en réjouis, et je me réjouis avec vous tous. » (Php.2:17).

A présent, nous allons traiter ce deuxième verset. Notez, SVP que Paul a employé cette expression parce qu’il a voulu que les destinataires de sa lettre puissent comprendre qu’il avait sacrifié et il avait été sacrifié afin de leurs transmettre des principes et des vérités spirituels qui pourraient les aider dans le bon fonctionnement de leur foi (Rom.15:29).

 

OBSTACLES À L’EXISTENCE ET AU BON FONCTIONNEMENT DE LA FOI.

Un cœur qui n’est pas pur

Pour que la foi puisse fonctionner dans le croyant, il doit nécessairement remplir certaines conditions. Quand la foi fonctionne bien l’homme peut obtenir le pardon de ses péchés, la grâce de Dieu et toutes les promesses de Dieu ! En outre, d’une part, il peut résister au péché et, d’autre part, manifester le fruit de l’Esprit. La Bible dit que « …sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Héb.11:6). De même, il est impossible d’hériter les promesses de Dieu sans la foi et la persévérance (patience -DRB). (Héb.6:12)

Il faut se référer brièvement, dans le contexte de cette étude, à un terme très important que nous mentionnions très souvent : le cœur. Ce terme « cœur » correspond à la volonté de l’homme. Il correspond au pouvoir de choisir, de décider et d’agir selon son choix. Dans certains cas, comme par exemple dans 1Jean 3:20-21, le terme « cœur » se réfère à la conscience. L’homme a un juge en soi-même qui est sa conscience ! Et ce juge sait, par exemple, si nous mentons ou si nous disons la vérité (selon Rom.9:1). Tout ce qui s’ensuivra dépendra du choix ou de la décision de notre cœur selon Prov.4:23 : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » Il y a une différence entre ces deux termes mais ce n’est pas le moment d’en parler en détail. Dieu nous demande : « Mon fils, donne-moi ton cœur (ta volonté), et que tes yeux se plaisent dans mes voies. » (Pr.23:26) : Voilà la raison pour laquelle le philosophe Kant disait que « il n’y a pas de substitut pour la bonne volonté. » Paul a écrit : « Priez pour nous; car nous croyons avoir une bonne conscience, voulant en toutes choses nous bien conduire » (Héb.13:18-LSG). Autrement dit : Nous avons une bonne conscience parce que nous désirons, parce que nous voulons nous bien conduire en toutes choses.

La vraie foi est entrelacée avec un cœur sincère qui a passé et continue de passer par le baptême de repentance et par de bons choix (conversions continuelles). Ce principe fondamental (Hab.2:4; Rom.1:17; Gal.3:11; Héb.10:38) gouverne notre rapport avec Dieu et avec le salut accordé par Jésus-Christ. Quand le croyant conserve un cœur pur et une bonne conscience, il commence par comprendre les choses de Dieu qui ont été auparavant soit cachées soit voilées. Aussi, il obtient la force et l’autorité spirituelle provenant de la présence du Saint Esprit en lui et – dans un esprit d’humilité et de soumission – il confie tout ce qu’il est et tout ce qu’il a en Christ. Donc, la foi conduit à la justification de l’homme et à sa sanctification (Rom.5:1 et Eph.2:8-9) et elle constitue la base de la continuation de sa justification et sanctification. « Le but du commandement, c’est une charité venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. » (1Tim.1:5). Bien sûr, ça va de soi, que la base de tout ce qu’on parle, la foi provient de la crainte de Dieu, qui est le plus grand trésor du croyant : La crainte de Dieu donne à l’homme la sagesse nécessaire pour se repentir ; sa repentance défriche et prépare le terrain pour l’installation et le fonctionnement de la foi. La foi ajoute l’une vertu chrétienne après l’autre, selon les besoins spirituels de l’âme et les fait fonctionner (2Pie.1:5-7). John Bunyan a dit : « La crainte de Dieu est le commencement de la sagesse, et ceux qui manquent le commencement n’ont ni milieu, ni fin. » Alors, quelles sont les conditions nécessaires pour que notre foi puisse fonctionner bien ?

 

Que notre conscience ne nous condamne pas pour demeurer dans un péché connu

Il est écrit: «que, si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur et il sait toutes choses. Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance envers Dieu; et quoi que nous demandions nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous pratiquons les choses qui sont agréables devant lui… » (1Jean 3:20-23).

Une question : mettez-vous de l’eau pure à boire dans un verre sale? Absolument pas ! Ainsi, notre Père Céleste ne veut pas confier la foi à un cœur qui n’est pas pur ! En outre, si nous ne gardons pas la foi et une bonne conscience nous allons faire naufrage par rapport à la foi (1Tim.1:19). Le mystère de la foi ne peut être préservé que dans une conscience pure (1Tim.3:9). La bonne conscience est le résultat de bons choix ! Cette vérité était déjà connue depuis le temps de David qui avait déclaré : « Si j’avais regardé l’iniquité dans mon cœur, le Seigneur ne m’aurait pas écouté. » (Ps.66:18). Serait- il jamais possible de voir la foi demeurer en moi quand mon cœur demeure dans un péché connu, sans repentance et quand mon esprit refuse d’admettre la vérité ?

 

Une conscience « malmenée » n’a pas seulement des répercussions indésirables sur la foi mais elle a également d’autres « effets secondaires », dont l’un est un esprit émoussé qui n’agit pas. Quand vous voyez les personnes qui sont privées de perspicacité spirituelle, ne vous fatiguez pas pour comprendre la raison. La raison est évidente : c’est le manque de repentance ! Elles n’obéissent pas et ne font pas de justice ni en elles-mêmes, ni avec les autres et ni devant Dieu… L’expression « désolé » ou « sorry » ne signifie pas « repentance » ! La repentance produit du fruit ; elle change irréversiblement la vie de l’homme ! Au contraire, quand le cœur est chargé par l’excès des soucis de la vie ou par le désir profond de plaire aux hommes ou par la peur des hommes ou par le succès mondain, il ne produit que du péché et des erreurs! Ceux qui ont peur des hommes ou veulent plaire aux hommes ne craignent pas Dieu et ne s’intéressent pas à plaire à Dieu (Luc 21:34 ; Mat.13:15). De telles personnes, indépendamment de leurs paroles et de leurs activités en faveur de Dieu pour L’honorer, leur cœur est loin de Dieu (Mat.15:8 et Mrc.7:6). La solution à ce problème doit être trouvée dans le livre des Proverbes 1:23 : « Tournez-vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, je vous ferai connaître mes paroles… » Si nous acceptons les réprimandes de Dieu, Dieu ouvre notre esprit et nous comprenons Ses vérités. Même la folie, dans certains cas, vient du cœur. Le manque de capacité de croire et comprendre vient du cœur… (Luc 24:25, 32). Le péché et la foi sont incompatibles ; elles ne peuvent pas cohabiter. La foi ne peut pas survivre sans repentance. Le seul moyen d’en sortir est d’obéir de tout cœur aux instructions de la Bible. Embrassons donc la devise bien connue: «Étudiez la Bible pour être sages, croyez-la pour être sauvés ; pratiquez-la pour être saints.»

 

Que nous pardonnions à ceux qui nous ont offensés

Le Seigneur nous a enseignés dans la prière dominicale à dire à notre Père céleste: « … pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mt.6:12). Et, juste après cette prière enseignée, Il nous a donnés une explication ou plutôt Il a fait un commentaire court mais très important : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » (Mat.6:14-15). Dans l’Evangile de Marc, le Seigneur nous dit : « lorsque vous êtes debout faisant votre prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos offenses. Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père qui est dans les cieux ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. » (11:24-26). Je voudrais aussi y ajouter que le Seigneur Jésus a fait un autre court commentaire au sujet du pardon: « C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son cœur. » (Mat.18:35). Les versets précités signifient que Dieu exige la réconciliation prompte entre frères et sœurs, autrement il y aura des répercussions très indésirables. «Accorde-toi promptement avec ton adversaire, pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, que le juge ne te livre à l’officier de justice, et que tu ne sois mis en prison.» (Mt.5:25). Et vous savez bien, mes amis, qu’il y a aussi des prisons spirituelles et psychiques !

Conclusion : La foi dans la vie du croyant peut bien fonctionner à condition que son cœur est pur, entièrement donné à faire la volonté de Dieu, que sa conscience ne le condamne pas et qu’il pardonne de tout cœur tous ceux qui l’ont offensé ! Cette conclusion nous aide à comprendre une autre vérité importante, c’est-à-dire : Pardonner l’offense et avoir de la communion fraternelle sont deux choses différentes.

Un frère en Christ s’est mal comporté et d’une manière injustifiée envers mon épouse et moi. Après deux ou trois jours, il nous a téléphoné et nous a demandé de lui pardonner. Ma réponse était: « Si je ne te pardonne pas, Dieu également ne me pardonnera pas. J’aurai des problèmes avec Dieu » ! Après cet événement, j’ai commencé à me demander et je me disais : Si un croyant ne demande pas de la part de Dieu le pardon pour son péché connu, peut-il avoir de la communion avec Dieu ? (1Jean 1:6-7). Mutatis mutandis, puis-je avoir de la vraie communion fraternelle avec toi, mon frère, ma sœur, sans avoir mis les choses en ordre dans mon cœur et avec toi, et toi dans ton cœur avec moi ?

Il faut faire la part des choses sur ce sujet très délicat : Celui qui pardonne oublie l’offense ! Il est écrit, « Avant tout, ayez les uns pour les autres une ardente charité, car la charité couvre une multitude de péchés. » (1Pie.4:8). MAIS, est-ce que le fait que j’ai pardonné quelqu’un du fond de mon cœur et ne pense point à son offense me donne la possibilité d’avoir de la communion fraternelle avec lui qui a péché contre moi quand cette personne refuse, en connaissance de cause, de confesser son péché et de s’humilier devant Dieu ? Dieu nous a offert le pardon par la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, mais, peut-Il avoir de la communion avec tous ceux qui ne se sont pas repentis, qui ne se sont pas humiliés et qui ne mettent pas leur vie en ordre ?

Le Seigneur avant Sa crucifixion et lors de Sa crucifixion avait pardonné tous ceux qui voulaient Lui faire du mal ou qui Lui avait fait du mal, en disant : « …Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font… » (Luc 23:34), mais pouvait-Il jamais avoir de la communion avec les Pharisiens et les Saducéens ? Jésus se préparait pour la paix mais eux pour la guerre ! Après Sa résurrection, malgré le pardon qu’Il avait offert à ceux qui l’avaient crucifié, est-ce qu’Il a eu de la communion fraternelle avec eux ? Non ! Il avait communion uniquement avec Ses disciples ! Le Père de la parabole du fils prodigue n’avait pas de rancune dans son cœur contre son fils prodigue mais il était nécessaire que le fils prodigue rentre en lui-même et dise à son père : « …Mon père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. » (Luc 15:17, 21). Alors la communion intime entre le père et son fils a été rétablie !

Comprenons ce que la parole de Dieu nous dit dans 1Jean 6-9 : « Si nous disons que nous sommes en communion avec lui, et que nous marchions dans les ténèbres, nous mentons, et nous ne pratiquons pas la vérité. Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché… Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

Remercions le Seigneur pour les frères et sœurs qui, au sein de nos églises respectives, se trouvent en bonnes relations les uns avec les autres ! Je crains fort, pourtant, mes amis en Christ, que, au sein de nos églises, il y a des relations plutôt sociales que fraternelles, car il y a beaucoup de problèmes en suspens… Que le Seigneur nous pardonne ! Dans des cas pareils pouvons-nous avoir un REVEIL spirituel ? Que le Seigneur nous aide à avoir toujours un cœur pur, une bonne conscience et un esprit ouvert au pardon. Alors, tout ira bien tant pour nous et que pour la gloire de Dieu ! Amen !

 

Foi instable : Volonté non donnée à Dieu

Les croyants affrontent très souvent des crises sérieuses qui secouent leur foi. S’ils sont des croyants mûrs et stables, ils récupèrent relativement vite leurs forces car ils savent où aller trouver la paix et le repos : A la croix du Christ ! S’ils ne sont pas bien fondés dans la foi et non diligents à maintenir leur conscience pure, ils peuvent être soulagés temporairement depuis des sources extérieures, comme par exemple par une bonne consultation ou un bon sermon mais ils rebondissent à l’état de perplexité et de dépression.

J’ai eu l’occasion de conseiller certaines personnes et de les consoler. L’Esprit Saint m’a aidé à transmettre des paroles de Dieu adaptées à leurs besoins ; elles ont été soulagées et dans la joie. Deux ou trois semaines plus tard, j’ai découvert qu’elles étaient dans la même situation de désespoir et de détresse ; certaines d’entre elles me demandaient de l’aide additionnelle mais d’autres m’évitaient. Leur consolation n’était pas permanente ; elle n’était pas stable ! Qu’est-ce qui s’est produit ? Pourquoi leur consolation n’est-elle pas stable ? Finalement, j’ai découvert que c’était parce que la personne n’a pas été séparée de ses désirs, sa propre volonté ou parce que lui ou elle n’a pas eu la patience d’attendre le moment de Dieu et parce que lui ou elle a voulu faire sa propre chose immédiatement (Ps.107). Les désirs de leurs âmes et de leurs propres volontés sont revenus et ont envahi l’esprit et le cœur, qui n’a pas été vraiment investi par la volonté de Dieu. (C’est notre orgueil qui n’accepte pas la volonté de Dieu ; il est, par conséquent, la racine de notre incrédulité !) La foi dans les promesses de Dieu et Son amour et fidélité immuables n’ont pas occupé leur cœur. Pourquoi ? En raison du manque de pureté ; parce que le croyant a voulu ce que lui/elle a vouluLeur volonté n’avait pas été identifiée harmonieusement avec la volonté de Dieu. Ainsi, la volonté de Dieu n’a pas pu régner de manière permanente dans son cœur. Sa volonté n’a pas été donnée à Dieu. Dieu vient et donne abondamment Ses paroles de réconfort, mais Ses consolations ne peuvent pas se tenir mais s’écroulent ! Elles s’effondrent parce que l’âme du croyant n’attend pas ou ne veut pas attendre le moment de l’intervention de Dieu (Ps.106:13) et/ou ne veut pas être consolée avec les consolations de Dieu mais en sa propre manière et d’après que son propre désir ou son propre but a été accompli ! La foi chez cet homme est une foi instable ; elle ne peut pas être employée et ne peut rien recevoir (Jas.1:6-7). La Bible indique que «Comme une dent cassée et un pied qui chancelle, ainsi est la confiance en un perfide au jour de la détresse.» (Pr.25:19).

 

Conclusion

Nous mentionnerons brièvement, en guise de conclusion, la raison pour laquelle notre foi ne se développe pas et pourquoi nous faisons naufrage dans la foi. La Sainte Bible donne la réponse, pas avec des paroles ambiguës mais avec un langage très clair. La raison est le manque de pureté ou de repentance ou de «droiture» ou de crainte de Dieu. La Parole de Dieu parle au sujet d’un ‘coeur mauvais et incrédule’ (Heb.3:12) ou d’un ‘cœur pervers’. Quand nous acceptons l’œuvre parfaite du Christ sur la croix comme telle mais aussi Sa Parole qui est digne d’être crue de tout cœur – alors nous pouvons nous tenir sans crainte mais avec hardiesse afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté (Eph.6:13)… N’oublions jamais le peuple d’Israël qui, à cause d’incrédulité, ne pouvait pas entrer dans la Terre Promise. Vous et moi, également, nous avons hérité une grande fortune ! Si nous ne la croyons pas et n’acceptons pas, nous ne la posséderons pas. Il sera fait selon notre foi ou selon notre incrédulité. Et quel est ce cœur sinon le cœur qui offre son hospitalité au péché ? La Bible parle au sujet d’un ‘cœur durci’. Et quel est le cœur durci sinon le résultat d’une désobéissance continue, le résultat d’un péché non admis, le résultat d’un péché commis en toute connaissance de cause ? En un mot, le résultat d’un péché non admis et non rejeté ! Dieu ne met pas sa foi dans un vase sale, dans une âme sale. Est-il jamais possible de voir la foi demeurer dans un tel cœur ? Écoutez ce que la Bible indique:

  • · « en gardant la foi et une bonne conscience. Cette conscience, quelques-uns l’ont perdue, et ils ont fait naufrage par rapport à la foi. » (1Ti.1:19);
  • · « …Le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent; et: Quiconque prononce le nom du Seigneur, qu’il s’éloigne de l’iniquité. » (2Ti.2:19)

 

Est-il jamais possible d’avoir une foi qui se tiendra tandis que nous avons nos propres volontés et désirs ? Non, sûrement pas ! Si nous rejetons de chez nous la bonne conscience, nous ferons naufrage dans la foi… Dans ces cas-ci, la crainte de Dieu n’est pas en nous. Et une dernière remarque : La Bible dit : « maintenez-vous dans l’amour de Dieu, en attendant la miséricorde de notre Seigneur Jésus-Christ pour la vie éternelle. » (Jude 1:21). De nous-mêmes, par conséquent, dépend de nous maintenir dans l’amour de Dieu. C’est pour cela que le Seigneur disait: « Comme le Père m’a aimé, je vous ai aussi aimés. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père, et que je demeure dans son amour. » (Jean 15:9-10). Dieu nous aime tous et toujours, mais son amour ne peut pas nous faire du bien si nous ne haïssons pas le péché et ne mettons pas en pratique Ses commandements. Il ne peut pas nous régénérer et nous bénir si nous ne nous repentons pour nos péchés, si nous ne croyons pas en Ses paroles et si nous n’avons pas confiance en Son caractère.

 

Exhortation

En terminant cette partie de cette série d’études Bibliques, permettez-moi de faire une courte exhortation :

Le non-croyant est invité à croire en Dieu. Il est appelé à croire en la Bible, que Jésus-Christ est né de la vierge Marie et qu’il est ressuscité des morts et de l’accepter comme son Sauveur et Seigneur de sa vie : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité des morts, tu seras sauvé. » (Rom.10:9).

Le croyant est appelé à apprendre les leçons de base de repentance et de confiance en l’amour du Dieu omnipotent et arrêter de vivre dans un esprit de murmures… Que nous tous apprenions quelles sont les promesses de Dieu ; qu’il s’agisse de Ses promesses d’ordre général et celles spécifiques nous concernant. Apprenons quelle est Sa volonté pour nous personnellement. Apprenons à ne pas remettre le moment de nos bonnes décisions ou choix… Et en conclusion, n’oublions aucun de ses bienfaits mais évaluons-les et apprécions-les. Consacrons-nous, donc, à Dieu en tant que Créateur fidèle voulant nous faire du bien (1Pie.4:19) ; examinons-nous nous-mêmes et continuons à nous convertir… Ayons de la confiance que Dieu a des projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l’espérance (Jér.29:11). Nous sommes pour Lui comme la prunelle de son œil (Zec.2:8). Soyons calmes parce que tout ce que Dieu permet est pour notre bien… Même nos afflictions viennent dans notre vie pour notre bien. Ne soyons pas anxieux. Dieu a préparé la solution et sait d’avance ce qu’Il va faire… (Jean 6:6). N’oublions pas que si une grande tempête surgit soudainement, de sorte que notre bateau est couvert de vagues d’ennui et d’afflictions et Christ semble s’être endormi (Mt.8:24), nous devons nous considérer absolument sûrs puisqu’il est avec nous dans notre barque ! Espérons en Dieu et ne comptons pas sur notre sagesse. Ne dédaignons pas le châtiment de Dieu car cela montre qu’Il nous accepte en tant que ses enfants auxquels il prend plaisir… Remercions, donc Dieu, d’avance, pour « les opérations chirurgicales » qu’Il fait dans notre corps spirituel pour notre bien. N’oublions pas les bénédictions que Dieu projette de nous accorder si nous passons patiemment de la vallée d’Acor, la vallée de trouble, comme porte d’espérance (Osée 2:15).

 

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

 

A suivre…


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