Le paradoxe concernant la naissance de Jésus

“Paroles enseignées par l’Esprit” (2Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu 

Le paradoxe concernant la naissance de Jésus 

“Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire” (1Tim.3:16)

La naissance de Jésus par la vierge Marie a été entourée de beaucoup d’événements paradoxaux. Le mot “paradoxe” est un mot d’origine grecque signifiant “contrairement à l’attente”, “étrange”, “incroyable”, “une doctrine ou proposition apparemment contradictoire ou opposée au bon sens et pourtant pouvant être vraie en effet.” Une déclaration apparemment contradictoire (par exemple “la vierge portera un enfant” etc.) est révélée seulement par un examen minutieux. Le paradoxe attire l’attention et provoque une nouvelle réflexion.

Où peut-on trouver le paradoxe? Dans les choses et événements qui ont entouré la naissance de Jésus ou dans la naissance de Jésus elle-même, parce que la chose la plus paradoxale au monde entier est LA NAISSANCE DE JÉSUS D’ UNE VIERGE! C’est un mystère en même temps! “Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire” (1Ti.3:16). Pour nous être chrétiens, ce sont des paradoxes parce qu’ils n’appartiennent pas au royaume des choses naturelles mais au royaume du surnaturel. Cependant, les choses surnaturelles sont aussi naturelles pour la puissance et les interventions de Dieu … “Jetez les yeux parmi les nations, regardez, et soyez saisis d’étonnement, d’épouvante! Car je vais faire en vos jours une oeuvre, que vous ne croiriez pas si on la racontait” (Hab.1:5).

LE RÉCIT DE LA BIBLE

Lisons quelques versets appropriés:

  • De l’Évangile de Matthieu: “Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu’ils eussent habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle. Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d’Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.” (Mt.1:18-23 LSG).
  • De l’Évangile de Luc: “Au sixième mois, l’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d’une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L’ange entra chez elle, et dit: Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi. Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation. L’ange lui dit: Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n’aura point de fin. Marie dit à l’ange: Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d’homme? L’ange lui répondit: Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu” (Luc 1:26-35 LSG).

A PRENDRE OU A LAISSER

Nous avons ici un simple, direct et indubitable récit de la naissance de Jésus-Christ notre Seigneur par la vierge. Un récit dans un langage si simple et un style si direct que nous devons soit l’accepter comme véritable ou rejeter la Bible entière ! Si ce récit n’est pas vrai, alors c’est nécessairement faux et les écrivains Luc et Matthieu s’étaient l’un ou l’autre grossièrement et tragiquement trompés ou étaient délibérément et hargneusement malhonnêtes. Ce qui s’est passé était étrange et contraire à toute attente. Incroyable mais vrai!

La naissance de Jésus par la vierge et Sa résurrection sont les événements les plus anormaux et étranges! Cependant, ils constituent les Doctrines Fondamentales ainsi que la Pierre Angulaire de la Rédemption (2Tim.2:8). Celui qui ne croit pas en la conception immaculée de Jésus par le Saint-Esprit et Sa résurrection d’entre les morts n’a aucune vraie foi. La vraie foi dépend de l’acceptation par la foi de ces deux événements surnaturels, de ces deux miracles! Cette doctrine est si fondamentale, indispensable et importante, que toute autre vérité dans la Bible tient ou tombe avec elle. Alors, si c’était faux, la Bible contiendrait de faux récits, et la doctrine de l’inspiration infaillible et de la prophétie de la Bible s’effondrerait complètement!!!

Si Jésus n’était pas né de la vierge, comment alors pourrions-nous accepter Sa divinité, comment pourrions-nous expliquer ses miracles et enseignements, comment pourrions-nous croire en sa mort substitutive et expiatoire, Sa résurrection corporelle et Sa seconde venue personnelle? Si la naissance par la vierge n’est pas vraie alors nous réduisons Jésus à un homme commun, un fils illégitime d’une jeune fille malheureuse célibataire et nous réduisons Marie, Sa mère, à une prostituée et une menteuse parce qu’elle a confessé qu’elle ne connaissait pas d’homme ; Joseph un adultère et Jésus un enfant naturel. Soit tout est vrai soit il est, nécessairement, tout faux! En d’autres termes: TOUT DÉPEND DE LA NAISSANCE DE JESUS PAR LA VIERGE.

Au sujet de Jésus, la Bible dit: « mais, lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme, né sous la loi, afin qu’il rachetât ceux qui étaient sous la loi, afin que nous reçussions l’adoption » (Ga.4:4-5). Et ailleurs elle dit: “C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps………Alors j’ai dit: Voici, je viens dans le rouleau du livre il est question de moi pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Heb.10:5-7). Dans ces derniers versets nous pouvons voir deux vérités importantes: en premier lieu, l’incarnation: un Corps a été préparé pour Jésus, qui, par l’intermédiaire de l’“incarnation”, avait une nouvelle forme d’existence – pas une nouvelle existence (Php.2:6-8) parce que, comme il est écrit ailleurs, « Au commencement était la Parole (existence éternelle), et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean  1:1-3). Et en deuxième lieu, le sacrifice: « Voici, je viens dans le rouleau du livre il est question de moi pour faire, ô Dieu, ta volonté: Dieu est devenu chair, « Emmanuel »- « Dieu avec nous ». L’Éternel est entré dans le temporel; le Fils de Dieu est devenu le Fils de l’Homme; vraiment Dieu et vraiment homme. Par un miracle du Saint-Esprit, un corps a été préparé à travers la vierge Marie afin qu’un sacrifice puisse être offert.

Un homme de Dieu a écrit: “Jean Baptiste l’a annoncé quand il a signalé Jésus à la foule, « Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1:29). Écoutez l’hôte angélique: « c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2:11). Les bergers ont cru et sont venus voir. Les Mages ont cru et sont venus adorer. Anne et Siméon ont cru et se sont réjouis. Avoir la notion, « je ne croirai pas ce que je ne peux pas expliquer » c’est manquer tout cela. Que la logique humaine cède la place à la révélation divine. « … car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe… » (Héb.11:6). La confession est, “Seigneur, je crois!” (Mrc.9:24). La prière peut être, « Seigneur, viens au secours de mon incrédulité » (Mrc.9:24).

Cher ami, est-ce que vous croyez? Croyez-vous que Jésus n’est pas venu pour appeler les justes mais des pécheurs à la repentance et pour sauver celui qui était perdu?

LE DESTIN DES INCROYANTS

Malheureusement, nombreux sont ceux qui ne croient pas ces simples vérités. Ils ne croient pas ces simples vérités parce qu’un grand nombre d’entre eux aiment le péché et les ténèbres. Satan hait cette vérité et fait tout ce qu’il peut pour faire douter les gens. L’incrédulité résulte de l’aveuglement quant à la vérité. C’est pourquoi Paul a écrit que, « Si notre Évangile est encore voilé, il est voilé pour ceux qui périssent; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne vissent pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu » (2Cor.4:3-4). Jésus a dit: « … En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu (Jean 3:3). Oui, l’homme ne peut voir à moins qu’il croie et ne peut pas être sauvé à moins qu’il croie! L’ordre de Dieu est: croire en premier et alors comprendre ou voir! Ceux qui rejettent les miracles rejettent l’omnipotence de Dieu! (Ac.26:8)

Dieu veut faire du bien aux incroyants, IL veut les sauver, mais Il ne le peut pas sans qu’ils se conforment à Sa plus légère exigence: Croire qu’Il les aime et qu’Il veut les sauver et que pour leur salut, Il a envoyé Son Fils unique Jésus-Christ pour payer la dette de leur péché, les racheter de l’esclavage du péché et de l’Enfer et leur donner la vie éternelle! Cette vérité est exprimée dans les termes suivants du NT: Car le salaire du péché, c’est la mort; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu (Rom.6:23 et Eph.2:8). Oui, à tous ceux qui Le reçoivent, à ceux qui croient en son nom, Il a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean  1:11-12).

PARADOXE SUR PARADOXE

Énumérons et faisons de brèves remarques sur les éléments les plus importants du sujet en discussion:

  • La naissance de Jésus par la vierge a été accomplie d’après une déclaration prophétique quelque 750 années auparavant par le prophète Esaïe: « C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils, et elle lui donnera le nom d’Emmanuel » (Esa.7:14), ce qui est traduit «Dieu avec nous»! Parmi nous! N’est-ce pas un paradoxe?
  • Et qu’est-ce que nous devrions dire au sujet de la prophétie de Michée qui a parlé de Bethléhem où Jésus naîtrait: « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont l’origine remonte aux temps anciens, aux jours de l’éternité » (Mic.5:2);
  • Et que dirions-nous au sujet de la prophétie concernant le temps de Sa naissance dans des « temps fâcheux », prédite par Daniel (9:25), dont la description nous est faite dans Luc (2:1-2), c’est-à-dire, pendant l’occupation de la Palestine par les Romains et le recensement romain quand Quirinius gouvernait la Syrie (Luc 2:2)? Est-ce que la date de la naissance de Jésus était une simple coïncidence?
  • La Bible dit que des anges sont intervenus, en répandant la nouvelle en premier aux bergers qui gardaient leur troupeau la nuit. L’ange leur dit, « … Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie: c’est qu’aujourd’hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche » (Luc 2:10-12). Quel lien merveilleux avec les versets suivants: « Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix… » (Esa.9:6-7)
  • N’est-ce pas une chose étrange qu’un ange du Seigneur ait paru à Joseph et lui ait dit de fuir en Égypte, parce que Hérode cherchait le jeune Enfant pour le détruire, ce qui a été prédit par Osée, le prophète (11:1) et décrit par Matthieu (2:14)?
  • N’est-ce pas un paradoxe qu’après que Jésus soit né à Bethléhem de Judée pendant les jours de Hérode le roi, que des hommes sages (Mages) de l’Est soient venus à Jérusalem, en cherchant le futur Roi des Juifs? Comment savaient-ils que l’étoile qu’ils avaient vue dans l’Est c’était SON étoile? N’est-ce pas une chose étrange que l’étoile qu’ils avaient vue dans l’Est soit allée avant eux, jusqu’à ce qu’elle soit venue et soit restée au-dessus où le jeune Enfant était? N’était-il une chose étrange que ces hommes sages païens se soient réjouis d’une joie extrêmement grande, soient tombés à genou et L’adorèrent et Lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe, en exprimant de cette manière leur “conviction” qu’ils L’ont considéré comme le futur Roi, Prophète et Prêtre du monde? N’est-ce pas une chose étrange que, prévenus divinement par un rêve, ils ne soient pas retournés vers Hérode?
  • Et que faut-il dire au sujet du massacre des enfants prophétisé par Jérémie (31:15) et que Matthieu a décrit (2:16-18)? N’est-ce pas une chose étrange que Hérode ait envoyé des soldats mettre à mort tous les enfants males de deux ans et dessous qui étaient à Bethléhem, d’après la prophétie de Jérémie? Incroyable mais vrai!
  • N’est-ce pas une chose étrange qu’un ange du Seigneur ait paru plus tard dans un rêve à Joseph en Égypte, en disant, « … Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d’Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts » (Mt.2:20)?
  • Que devrions-nous dire au sujet de la parole de l’ange annonçant au vieil homme Zacharie que sa vielle, trop vielle femme Elizabeth, lui porterait un fils et qu’il devrait l’appeler Jean (Luc 1:13), qu’il ne pourrait pas parler jusqu’au jour de sa naissance selon ce que l’ange lui avait promis?
  • N’est-ce pas une chose étrange, un paradoxe que quand les huit jours ont été atteints pour la circoncision de l’Enfant, Son nom soit JÉSUS qui signifie Sauveur, le nom donné par l’ange avant qu’Il ait été conçu dans l’utérus?
  • N’est-ce pas un paradoxe quand les parents de Jésus l’ont emmené à Jérusalem pour Le présenter à Dieu, que Siméon ait été conduit là, à ce même instant? Le Saint-Esprit avait révélé à cet homme juste et pieux, qu’il ne verrait pas la mort avant qu’il eût vu Le Christ du Seigneur? Était-ce une coïncidence qu’il reçut Jésus dans ses bras, bénit Dieu, et dit: «Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut… ». Était-ce une coïncidence le fait que Siméon les ait bénis et dit à Sa mère, « Voici, cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe qui provoquera la contradiction, et à toi-même une épée te transpercera l’âme, afin que les pensées de beaucoup de coeurs soient dévoilées » ? Quelle surprise pour Joseph et Marie! (Luc 2:30-36)
  • N’est-ce pas une chose étrange, un paradoxe, le fait que Anne, la vieille prophétesse soit venue en ce même moment où Jésus soit présenté dans le temple et qu’elle a pu rendre grâces au Seigneur et a parlé de Jésus à tous ceux qui cherchaient la rédemption ? (Luc 2:36-38).
  • Et beaucoup d’autres paradoxes qu’on ne peut pas mentionner dans ce message… Qui a pu concevoir et réaliser tous ces paradoxes lors de la venue de Jésus au monde, mais aussi pendant Sa vie ?

Seuls des hommes de mauvaise volonté et d’esprit égaré peuvent nier de telles vérités divines !!! À part ces événements qui sont en rapport direct avec Sa naissance, la vie entière de Jésus fut un paradoxe ! Que devrais-je mentionner en premier et mentionner en dernier? Son ministère ou Ses miracles et Son enseignement ? Qui a jamais parlé comme Lui avec autorité et non comme les Scribes ? Qui a jamais prédit le futur de ce monde et les choses qui se passent aujourd’hui devant nos yeux ? Qui a jamais enseigné: « Mais je vous dis, à vous qui m’écoutez: Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. Si quelqu’un prend ton manteau, ne l’empêche pas de prendre encore ta tunique. Donne à quiconque te demande, et ne réclame pas ton bien à celui qui s’en empare. Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux » ? (Luc 6:27-31 et Mt.5:44). Toute Sa vie, Ses pensées, Ses paroles et Ses actes étaient un paradoxe pur et simple : une vie très étrange si elle est comparée avec les normes humaines!

Comment l’esprit humain peut-il expliquer le plus grand paradoxe / le mystère de tous les temps qui a été exprimé par Paul de la manière suivante? « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair… » (1Tim.3:16). Aussi que Jésus-Christ « lequel, existant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à arracher d’être égal avec Dieu, mais s’est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix… » (Php.2:6-10). Le Fils unique de Dieu a accepté de laisser Sa Gloire dans le ciel pour devenir un homme, vivre comme un homme commun, être testé et tenté, être affligé et finalement être mis à mort, parce que seule Sa mort pouvait satisfaire la justice divine et nous libérer de toute punition: « L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres……… Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde » (1Jean  4:9-14).

LA NÉCESSITÉ DE LA NAISSANCE DE JESUS D’UNE VIERGE

À travers la naissance de Jésus de la vierge Marie, Jésus est devenu le Sauveur de tous. Par Son adoption légale comme fils de Joseph, Son père adoptif, Il pouvait être aussi le Roi d’Israël. C’est aussi la raison pour laquelle la Bible a exprimé avec soin que Joseph n’était pas celui qui engendra Jésus mais qu’il était simplement « l’époux de Marie, de laquelle est né Jésus » (Mt.1:16). Joseph, cet homme pieux, “a été introduit” par Dieu dans la vie du Seigneur Jésus dans le but de lui donner le droit de réclamer le Trône de David comme écrit dans l’Évangile de Luc (1:32-33). La dernière fois que Joseph est mentionné c’est quand Jésus avait douze ans, tandis que sa mère Marie est mentionnée à plusieurs reprises. Concernant Sa mère Marie, nous voyons Jésus lui parler d’une manière qui progressivement va couper tout lien naturel afin d’accomplir Son but: « Jésus lui répondit: Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi? Mon heure n’est pas encore venue » (Jean  2:4). À une autre occasion Jésus a dit: « … Qui est ma mère, et qui sont mes frères? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit: Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma soeur, et ma mère (Mt.12:48-50 et Mrc.3:33-35). Et ailleurs, quand Il est cloué à la croix Jésus dit à Sa mère: « …Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple: Voilà ta mère… » (Jean  19:26-27)

Dieu a décidé de réaliser ce paradoxe à l’aube de l’histoire chrétienne. Le plan de Dieu était d’exclure la lignée d’homme parce qu’en elle il y a le pouvoir du péché. En suscitant ce Rédempteur, une des étapes fût la naissance de ce Sauveur d’une vierge. Quand le temps est venu pour que le Rédempteur vienne, Dieu a commencé une série d’actions divines merveilleuses, en commençant par la conception surnaturelle et la naissance par la vierge, en arrivant à l’apogée dans la résurrection de ce Sauveur, le Fils de Dieu, son ascension et son retour en gloire auprès du Père. Le simple fait que l’élément de péché n’existait pas en Jésus, Jésus ne fut pas l’un comme nous. Pour cette raison, le Saint-Esprit Lui a été offert sans mesure! IL pouvait utiliser des paroles comme celle-ci:. « … Celui qui croit en moi a la vie éternelle » ou « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les gardent point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde » (Jean 12:47). Quel homme peut-il « sauver » un autre homme ? Les chapitres 14, 16 et 18 de l’Evangile de Jean sont encore une autre preuve de Sa nature et Sa mission!

LE SANG DE JÉSUS

Quand Adam a péché, la race humaine entière est «tombée» avec lui. Le péché d’Adam est transmis à tous ses descendants, afin que chaque enfant, né avec le sang d’Adam, depuis lors naisse ‘pécheur’, sous condamnation, et avec le besoin d’un Sauveur. Le Sauveur, par conséquent, doit partager la chair d’Adam et son humanité, mais pas le péché d’Adam. Et cela a rendu nécessaire la naissance du Sauveur de par une vierge. Le sang sans péché doit être fourni pour vaincre le sang coupable d’Adam dans toutes nos veines. Le salut ne peut être accompli que par la provision de sang sans péché, pour contrecarrer le sang coupable d’Adam. Cela a été rendu possible par la naissance de Jésus-Christ d’une vierge. Le Saint-Esprit a assumé le rôle du père. La Bible nous apprend que Jésus était cet homme sans péché. Sa vie sans péché était aussi la raison de Sa résurrection.

Seulement ainsi nous nous rendons compte que nous pouvons comprendre la proéminence merveilleuse donnée au sang partout dans les Saintes Écritures. Du premier livre de la Bible au dernier, le sang coule au travers de chaque livre et/ou page. Le sang du Christ est mentionné fréquemment et tant de choses sont dites à son sujet; le sang précieux du Seigneur Jésus-Christ était et est le seul moyen pour notre salut.

Il nous est dit dans le livre de l’Apocalypse que finalement nous vaincrons Satan, notre accusateur, «… par le sang de l’Agneau et par la parole de notre témoignage et parce que nous n’avons pas aimé notre vie jusqu’à craindre la mort » (Ap.12:10-11).

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Quel plan merveilleux de rédemption! Sûrement il ne peut y avoir aucune excuse pour tout homme qui, par son incrédulité et son manque de volonté, refuse d’être sauvé gratuitement par la grâce de Dieu! « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu” (Eph.2:8). Sa naissance nous invite à une nouvelle naissance spirituelle pour vivre une nouvelle vie dans une relation intime et en dépendance de Lui. C’était la signification des paroles de Jésus à Nicodème: « … En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu » (Jean  3:3). Jésus est le don le plus paradoxal du Ciel à la Terre! Jésus-Christ n’est pas le «petit Jésus» que nous célébrons pendant la saison de Noël! Dieu a créé tout ce qui existe par Son Fils Jésus-Christ et nous a aussi expliqué la raison de Sa venue:

  • « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3:16)
  • « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie » (Jean 5:24)
  • « Si quelqu’un entend mes paroles et ne les garde point, ce n’est pas moi qui le juge; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde » (Jean 12:47)
  • « … Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14:6) 

C’EST A VOUS MAINTENANT

Désormais, la responsabilité devient la nôtre parce que Jésus est le seul moyen pour notre propitiation, comme il est écrit: “Il n’y a de salut en aucun autre; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés” (Ac.4:12). C’est Jésus-Christ qui sauve gratuitement tous ceux qui L’invoquent en vérité et sincérité. Cela peut être vu dans le cas d’un des deux criminels qui ont été crucifiés avec Jésus. « Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes; mais celui-ci n’a rien fait de mal » (Luc 23:41). Il a été sauvé parce qu’il s’est repenti en sincérité et a invoqué le nom du Seigneur! De cette manière, la prophétie de Joël au sujet du salut a été accomplie, « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Rom.10:13). Quelle parole réconfortante et encourageante: « Tous ceux que le Père me donne viendront à moi, et je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde rien de tout ce qu’il m’a donné, mais que je le ressuscite au dernier jour. La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean  6:37-40). Le criminel qui a invoqué le nom du Seigneur a été sauvé!

Quelle est notre responsabilité envers ce don paradoxal? La réponse est simple et Son invitation est simple! « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Mt.11:28-30). Répondons, donc, à Lui en obéissant au plus grand commandement: aimer le Seigneur, notre Dieu, de tout notre coeur, de toute notre âme, de toute notre pensée, et de toute notre force et notre prochain comme nous-mêmes (Mr.12:30-31).

Quelle est votre réponse à Celui Qui est la lumière du monde? Est-ce que vous Le suivrez? (Jean 8:12). Quelle est votre réponse à Celui qui n’a pas épargné Son propre Fils, mais L’a rendu prêt à nous donner à tous, à vous aussi, gratuitement en Lui toutes choses (Rom.3:32)? Quelle est votre réponse à Celui qui vous a donné Son don ineffable (2Cor.9:15)? Avez-vous compris que c’était pour vous que le Sauveur est né, que Dieu L’a envoyé pour devenir votre Sauveur? Il est né pour vous, Il est mort pour vous et Il est sorti victorieux du tombeau pour vous! Quelle est votre réponse personnelle pour le don de Dieu à vous?

Cependant, nous tous qui sommes sauvés, nous attendons la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire du grand Dieu et de notre Sauveur Jésus-Christ (Tit.2:13). Nous avons tourné nos yeux et nos cœurs vers Jésus notre Souverain Sacrificateur qui peut compatir à nos faiblesses car Il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Nous nous approchons donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins (Heb.4:15-16). Quand dans le besoin, quel que soit ce besoin, nous nous réfugions auprès de notre Dieu qui pourvoira à tous nos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ (Php.4:19). Et pas seulement cela! A présent, nous sommes enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous Le verrons tel qu’il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur (1Jean 3:2-3). Amen!

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

jean.baltatzis@gmail.com

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