Mais tous unanimement se mirent à s’excuser… (Luc 14:18)

« Paroles enseignées par l’Esprit » (1Cor.2:13)

Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu 

« Mais tous unanimement se mirent à s’excuser… » (Luc 14:18) 

EXCUSES

La parabole du Grand Souper (Luc 14:16-24)

Introduction

Les nombreuses épreuves par lesquelles ma famille et moi-même sommes passés – et que nous traversons encore – ont influencé à la fois ma vie professionnelle passée et mon ministère spirituel. Cette situation épuisante et exaspérante mettait mes forces physiques et psychiques à dure épreuve. J’étais tenté de négliger un certain nombre de mes devoirs. Entraîné par la « turbulence » des événements, mon esprit cherchait à trouver des excuses pour certaines absences ou lacunes… C’est alors que j’ai commencé à réfléchir et à me poser les questions suivantes : « Jusqu’où puis-je m’excuser ? Jusqu’où puis-je me justifier ? »

La première chose qui m’est venue à l’esprit c’était la parabole du Grand Souper qui fait l’objet de la Bible, en Luc 14:15-24. Ma conclusion était simple : mes excuses doivent être vraies et valables. Même si elles sont vraies et valables il ne faut pas les transformer en prétextes… Et je ne devais jamais utiliser mon intelligence pour m’échapper à la vérité et à mes devoirs…

Cette parabole a été initialement destinée et appliquée à Israël qui a été le premier invité à participer à l’évangile du Christ. Israël l’a rejeté presque unanimement comme nation (Mat.10:6; 15:24; 21:33-46; Jean 1:11-12; Rom.1:16; Ac.13:46) et nous les païens avons pris leur place actuellement – dans une certaine manière (Ac.15:13-18; Rom.11:1-32). Cette parabole peut aussi être appliquée aujourd’hui aux incroyants. C’est une parabole qui nous parle d’un manque d’appréciation de Dieu et de Son invitation au salut de leur part. Tous les invités renoncent à l’invitation en donnant diverses excuses pour leur refus. Ces mêmes excuses sont encore utilisées de nos jours par les gens du monde. Dans ces versets nous voyons que, soit pour des biens matériels soit pour le travail soit à cause de leur attachement à certaines personnes proches, ils renoncent à participer à ce que Dieu a préparé gratuitement pour eux. Derrière tout cela il y avait la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la vie comme il est écrit : « là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Mat.6:21; Luc 12:34). Il faut pourtant reconnaître que cette même parabole peut aussi être appliquée, par extension, aux Chrétiens qui présentent des excuses pour se justifier de la négligence de certains de leurs devoirs dans le passé ou qu’ils continuent à négliger.

L’Evangile a été répandu dans le monde entier et n’était pas limité seulement aux Juifs ! Des gens de toute nation, couleur et races sont invitées au salut par Jésus-Christ ! L’Evangile doit se répandre partout dans le monde !

Le problème de la validité des excuses

Les personnes, auxquelles l’invitation a été adressée, semblent avoir accepté initialement l’invitation, ou ont donné l’impression d’avoir accepté l’invitation, mais elles l’ont refusée par après. Il est important d’examiner de plus près leurs excuses :

  • C’est une « pauvre affaire » pour un homme d’acheter un champ, qu’il n’a pas encore vu. C’est une affaire encore plus pauvre d’acheter cinq paires de bœufs sans les avoir essayés. Ce comportement démontre un extrême manque de prudence. Si l’on suppose que ces deux conviés avaient déjà vu, l’un le champ et l’autre les bœufs avant de les acheter, mais ils désiraient simplement les examiner de plus près, leurs excuses étaient très insuffisantes. Le champ du premier n’allait pas bouger de sa place et les bœufs du deuxième faisaient déjà partie de sa propriété. Ils pouvaient bien reporter cette visite à un autre moment de la journée ou à un autre jour pour voir le champ et essayer les bœufs. Ils pouvaient éviter d’insulter le maître qui les avait honorés par son invitation.
  • La troisième excuse, celle de celui qui s’était marié, semble encore moins crédible. En effet, il pouvait bien laisser son épouse pour quelques heures. Il l’avait peut-être déjà fait dans beaucoup d’autres occasions ou il le ferait tôt ou tard. On ne lui avait pas demandé de divorcer mais simplement de s’absenter pendant quelques heures pour participer au Grand Souper de quelqu’un qui voulait l’honorer par son invitation ! N’oublions pas que les fausses excuses sont une sorte de mensonge. Quelqu’un a dit : « Une excuse est pire qu’un mensonge, car une excuse est un mensonge caché ».

La réaction du maître et de Dieu

Etant donné qu’il ne s’agissait pas d’excuses valables et bien fondées mais de prétextes à caractère plutôt ridicule, le maître de la fête avait raison d’être fâché contre eux pour leur refus. En outre, leur participation était que pour quelques heures ! Il était clair que les conviés voulaient soit l’insulter délibérément par leur refus, soit qu’ils n’avaient d’estime ni pour lui ni pour son invitation. Même si leur acte n’avait pas le caractère d’une insulte délibérée et n’était pas dû à leur amour et à leurs soucis pour l’objet de leur attention et de leur attachement, ils avaient fait une trop mauvaise appréciation des priorités. Ils s’étaient exclus eux-mêmes par leur propre acte.

La colère du maître, à cause de ce manque d’appréciation de cette invitation, a trouvé une solution à son problème pressant pour éviter le gaspillage d’aliments, pour sauver la face et leur donner une leçon. Alors le maître donna des instructions à son serviteur : amène les pauvres, les estropiés, les aveugles et les boiteux à venir… Comme il y avait encore de la place, il a dit au serviteur de contraindre d’autres personnes afin de remplir la salle de la maison du maître…

Les moyens que cet homme a utilisés ne sont pas mentionnés, mais si on applique cette parabole à Dieu, il est clair qu’Il utilise la vérité, l’exhortation, la réprimande, l’enseignement, la magnanimité, l’amour, la douceur, la bonté, la persévérance et, très souvent, des mesures drastiques et rigoureuses pour détourner les hommes de l’enfer et de la colère à venir. Mais Il ne force jamais quelqu’un contre sa propre volonté.

Discussion de la parabole

Mutatis mutandis, Dieu donne une opportunité universelle pour le salut. Il envoie des messagers pour le faire connaître à tous les hommes. Les gens pourtant démontrent une négligence inexcusable, une indifférence totale. Cette négligence est manifestée soit par un refus soit par un report indéfini. Leur refus ou leur report est accompagné par un tas d’excuses dont la plupart sont inacceptables, tels que l’esprit mondain, les soucis mondains, les inquiétudes, les engagements professionnels, les soucis familiaux, l’indifférence etc. Ils ne donnent pas la priorité appropriée aux exigences divines, bien qu’ils soient conscients de l’existence de Dieu, de sa puissance éternelle et de sa divinité, qui se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages (Rom.1:20).

Quand les soucis et les préoccupations de ce monde absorbent un homme – et surtout un chrétien – il est empêché de se développer spirituellement et cela aboutira à la honte. Quand les simples soucis de chaque jour sont liés au péché d’anxiété ceux-ci rongent sa vie spirituelle comme par une gangrène. Le résultat sera inévitablement une vie infructueuse. Et si cette « maladie » se développe sans entraves, elle peut aboutir à la mort spirituelle. Celui qui vit de cette manière, remplace Dieu par un objet, une occupation, ou une personne… C’est une forme d’idolâtrie ! Et, sachons-le bien, aucun idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu (Eph.5:5). La propriété, le travail et les relations personnelles, qui sont des bénédictions en eux-mêmes, peuvent devenir les pires obstacles ou idoles dans notre vie spirituelle. Ils peuvent étouffer la bonne semence de Dieu et conduire à une vie infructueuse et à la mort spirituelle. Voilà la raison pour laquelle, comme le Seigneur continuait son discours, Il a parlé du coût de la véritable religion, celui de porter sa croix et du renoncement de soi (Luc 14:26-30). 

Excuses que Dieu n’accepte pas

Notre Dieu est un Dieu raisonnable. Nos excuses peuvent parfois être fondées et raisonnables mais bien souvent elles ne le sont pas. Dieu accepte celles qui sont raisonnables et bien fondées ! Il ne faut donc pas qu’il y ait des exagérations et des prétextes. Examinons des cas d’excuses que Dieu n’admet pas.Je ne connais pas toute la pensée du Seigneur, mais je me permets de mentionner quelques cas représentatifs :

Adam et Eve : Adam a accusé sa femme et sa femme a accusé le serpent qui l’avait séduite. « L’homme répondit : La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. Et l’Eternel Dieu dit à la femme : Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé » (Ge.3:12-13). Est-ce que Dieu devait être blâmé pour avoir fait « l’erreur » de donner la femme à Adam ? Est-ce qu’Adam ignorait le commandement de Dieu de ne pas manger de ce fruit ? Est-ce que sa femme était la seule responsable de ce qui est arrivé ? Le serpent était-il le seul responsable ? Comment est-ce que leurs excuses pouvaient tenir ? Chacun d’eux se considérait comme étant la victime de l’autre ! Avez-vous jamais vu quelqu’un qui est capable de trouver ou d’inventer toujours des excuses ? Je peux vous garantir que vous ne pouvez rien attendre de lui !!! Avez-vous connu de telles personnes ? Ces gens sont la source de troubles pour tout le monde ! Tout ce qui les intéresse c’est de ne pas être responsables, ne pas être coupables et de protéger leur soi-disant dignité. C’est un grand péché de nous présenter comme victime de quelqu’un d’autre, vivre dans un état d’apitoiement et ne pas assumer nos propres responsabilités. C’est un grand péché de croire que toutes les choses dont nous souffrons sont de la faute ou du péché des autres.

Si nous aimons la vérité et si nous voulons demeurer dans le Seigneur, nous allons dire la vérité dans notre cœur et l’admettre, si nécessaire, publiquement. « O Eternel ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur » (Ps.15:1-2). Par conséquent, celui qui dit la vérité marche dans la droiture et pratique la justice.

Aaron : Que devons-nous dire d’Aaron qui accusait le peuple et présentait des excuses pour le dieu veau d’or qu’il avait fait pour le peuple rebelle (Ex.32:22-24). La manière dont il a parlé à Moïse révèle que lui-même connaissait que le peuple était porté au mal. Pourquoi donc avait-il accepté cette solution de compromis et avait-il adopté leur tendance vers le mal ? Très probablement pour se protéger. Quant à nous, est-ce que nous, consentons-nous aux péchés des autres ou faisons-nous des compromis douteux, afin de ne pas être persécutés ou pour nous débarrasser de leur insistance dérangeante ?

Le Roi Saül : Que dirions-nous du Roi Saül qui a usurpé la fonction du sacrificateur sous la pression de la peur et de son désir de victoire (1Sam.13:12). Supposons qu’il pouvait être excusé car il avait agi sous la pression de la peur ! Mais comment peut-on expliquer le fait qu’en plus, il avait retenu une partie du butin défendu ? (1Sam.15:21). Son impatience due au manque de foi, sa peur de la défaite et le manque de respect à la volonté du Seigneur l’ont poussé à faire des choses, qui n’étaient pas permises ! En outre, sa propre idée concernant les choses à sacrifier à Dieu était meilleure que celle que Dieu lui avait transmise par le prophète !!!

Rappelons-nous, juste pour un moment, des personnages militaires qui font des « coups d’état » – usurpant les fonctions des politiciens – en vue de protéger leur pays du désordre et de la confusion… Que réussissent-ils en fin de compte, dans la plupart des cas ? Ils se créent des problèmes à eux-mêmes en devenant prisonniers des conditions qu’eux-mêmes ont créées et ils accumulent des désastres dans leur propre pays ! Le résultat est que dans la plupart des cas, les peuples se balancent d’un extrême à l’autre, comme un pendule ! Leurs soi-disant bonnes intentions ne les aident pas, pas plus que les peuples qui sont supposés protégés du désordre et de la corruption ! Tôt ou tard les choses reviennent à leur situation confuse, et cela après beaucoup de pertes, de désastres et de massacres !

Le même principe est valable entre maris et femmes quand les épouses essayent, avec diverses excuses, d’usurper l’autorité qui appartient à leurs maris. La même chose est valable pour les enfants qui veulent décider de la manière avec laquelle leurs parents dépensent leur argent. Pour des employés qui critiquent leurs supérieures et usurpent l’autorité qui ne leur appartient pas. Pour les dirigeants religieux qui, considérant que leur congrégation n’est pas assez spirituelle pour décider des choses concernant l’Eglise, décident eux-mêmes pour le compte de leur congrégation, usurpant l’autorité souveraine qui appartient uniquement à la congrégation et non pas à eux-mêmes (Ac.6:2-6). Cela aboutit à empêcher les dons spirituels du peuple de Dieu de se manifester et d’être exercés.

Le Gouverneur Félix : Que devrions-nous dire concernant le Gouverneur Félix qui, effrayé et tremblant – comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance et sur le jugement à venir – répondit : « Pour le moment retire-toi ; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai » (Ac.24 :25). Il n’a pas voulu s’humilier et admettre la vérité ! Quelle faute terrible de postposer l’adoption de la vérité afin d’éviter une soi-disant humiliation ! L’homme est exalté en s’humiliant, comme il est écrit dans le livre de Job (22:29) et ailleurs dans la Bible. Ceux qui acceptent de s’humilier ne s’humilient pas l’un à l’autre mais à la vérité. La vérité n’humilie pas ceux qui s’humilient mais elle les exalte et les recommande à la conscience des autres. Dieu lui a donné une opportunité de salut mais lui l’a négligée. Il l’a postposée indéfiniment ! Quelle excuse présentera-t-il devant le tribunal de Dieu ?

J’admets que mon esprit est dans la perplexité quand j’essaye parfois d’imaginer quelle sorte d’excuses seront présentées devant Dieu par ceux qui ont connu l’appel de Dieu pour leur salut et qui ont négligé de répondre positivement ! Certains pour ne pas s’humilier, d’autres pour ne pas être « exclus de la synagogue » – religieuse ou sociale – d’autres pour des biens matériels et d’autres pour d’autres raisons négligent ou rejettent la lumière car, en réalité, ils préfèrent les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres sont mauvaises. Lumière non utilisée ou non appliquée devient tôt ou tard des ténèbres ! Ils vont se rappeler un jour, devant le Tribunal de Dieu, le sang du Christ qui a été versé pour leur salut ainsi que leur refus d’utiliser les opportunités offertes pour leur salut. Ils verseront des larmes amères, mais il sera trop tard ! Il est vraiment étrange qu’il y ait des personnes qui aident d’autres personnes à trouver la Vérité, d’adopter la Bible comme leur seul Guide dans la vie et qui sont en dehors du Royaume de Dieu vivant une vie matérialiste. Qu’est-ce qu’elles vont dire ou prétendre quand elles seront devant le Tribunal de Dieu ?

Le Roi Hérode : Que pouvons-nous dire au sujet d’excuses stupides et perverses telles que du Roi Hérode qui a promis sous serment à la fille d’Hérodias d’une manière inconsidérée et prise en hâte, c’est à dire de lui donner tout qu’elle lui demanderait ?… Quelle était son excuse pour commettre le crime de la décapitation de Jean Baptiste, un homme innocent et saint ? La promesse avec serment ! ! ! Qui l’avait poussé et obligé à garder une telle promesse stupide et criminelle ? La Parole de Dieu ? Absolument pas ! C’était son égoïsme, son arrogance, sa soi-disant dignité devant ses invités, camouflés derrière un commandement interprété d’une manière erronée qui lui demandait de tenir son vœu ! Son vœu ou sa promesse pouvait-il aller à l’encontre de la Loi de Dieu et mettre à mort un homme innocent ? Hérode savait bien qui était Jean Baptiste. Il le respectait et l’écoutait avec plaisir. Il savait bien qu’il ne méritait pas d’être mis à mort. Il a été piégé car il est entré dans le territoire de Satan…

Sa soi-disant excuse de garder son vœu était valable pour lui-même et peut-être pour certains de ses invités mais non pas devant Dieu. Il a perdu la face et son intégrité devant Dieu ! Il s’est rappelé qu’il fallait garder ses vœux mais ne s’est-il rappelé pas qu’il ne fallait pas les garder quand ses vœux allaient à l’encontre de la Loi de Dieu ? 

Ceux qui jugent : Il n’y pas d’excuse pour tous ceux qui jugent les autres. Quand je dis « juger » j’entends « juger » ; je n’entends pas « discerner ». En jugeant les autres, on se condamne soi-même, car SI l’on s’examine profondément et honnêtement on découvre que l’on fait les mêmes choses (Rom.2:1). L’autojustification est égale à l’auto condamnation ! La Parole dit :

  • « Si tu gardais le souvenir des iniquités, Eternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Ps.130:3)
  • Est-ce qu’il y a quelqu’un « qui fait le bien et qui ne pèche jamais ? » (Ec.7:20)
  • « Il est une race qui se croit pure, et qui n’est pas lavée de sa souillure » (Pr.30:12)

Je me rappelle très souvent d’une parole du livre de Job : « Suis-je juste, ma bouche me condamnera ; suis-je innocent, il me déclarera coupable » (Job 9:20). Rappelez-vous du cas de la femme adultère ? « Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers… » (Jean 8:9). Et « …si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connaît toutes choses » (1Jean 3:20) ;

L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu : Des personnes insensées, qu’il s’agisse des personnes éduquées ou non, souvent disent : « Il n’y a pas de Dieu » ! (Ps.14:1). Une telle déclaration est inexcusable : Ils ignorent ou veulent ignorer que : « les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Rom.1:20). Ils osent dire que le monde s’est fait tout seul et par hasard ! Quelle stupidité ! Il n’y a pas d’excuse pour une telle ignorance ou pour un tel aveuglement ! Qu’ils nous prouvent qu’il n’y a point de Dieu ! Un jour ils verront qui a raison…

Comparaison avec le comportement des autres : Que penser de certaines personnes qui affirment que c’était à cause du mauvais comportement ou d’une parole irréfléchie d’un pasteur ou d’un prêtre ou d’un autre membre de l’Eglise qu’ils ont décidé de ne plus revenir à l’Eglise ou de donner leur cœur à Christ ou parce qu’elles considèrent tous des hypocrites, sauf elles-mêmes, bien sûr ! Nous « divorçons » de l’Eglise très facilement ! Est-ce que nous divorçons aussi facilement de notre épouse ou de notre mari quand nous sommes en désaccord avec eux ou nous séparons-nous de nos enfants parce qu’ils ont dit quelque chose qui a blessé nos sentiments ? C’est bien de mentionner aussi l’excuse que beaucoup, beaucoup trop, utilisent pour se justifier, à savoir : Ils se comparent à des personnes qui sont en apparence ou d’une manière évidente pires qu’eux. En d’autres mots, ces personnes essayent de se laver avec de l’eau provenant de la boue ! ! ! Disons la vérité à Dieu et assumons nos responsabilités et culpabilités !

Confusion entre « avoir du péché » et « commettre le péché » : Un des plus pernicieux et dévastateurs péchés pour les croyants c’est le fait qu’ils s’excusent en disant : « Nous sommes des êtres humains et c’est normal de tomber dans le péché. » La Bible dit, et en particulier l’apôtre Jean dans sa première épître (1Jean1:4‑2:4 et 3:6-9) certaines choses très importantes qui sont mal interprétées par beaucoup de croyants :

  • Nous avons péché dans le passé ; y a-t-il quelqu’un qui n’a pas péché ?
  • Nous avons du péché dans notre vie maintenant : Il y a du péché dans notre vie que nous ne connaissons pas MAIS, comme les jours passent la lumière arrive et nous montre toute chose qui n’est pas conforme à la volonté de Dieu. Ce qui compte c’est que je me débarrasse de tout péché connu afin que ma conscience ne me condamne pas pour des péchés connus !
  • Indépendamment du fait qu’il ait du péché dans ma vie que je ne connais pas, nous sommes appelés à ne pas pécher dans les choses que nous connaissons.
  • Dieu, si nous confessons sincèrement nos péchés, avec tristesse selon Dieu, ne nous les pardonne pas SEULEMENT mais Il nous purifie AUSSI tout péché, de toute passion, de l’esclavage et de la puissance du péché !!!
  • Finalement, quiconque demeure en Lui ne pèche point… Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu… (1Jean 3:6‑9)

La conclusion à laquelle nous arrivons c’est qu’il n’y ait pas d’excuse pour une vie avec des hauts et des bas, pour ne pas vivre une vie pieuse. Celui qui nous a appelés à cette vie pieuse c’est Lui qui la fera pour nous (1Thes.5:24). Il faut donc comprendre la différence entre « avoir du péché » et « commettre le péché ». Il n’y a pas, par conséquent, d’excuse quand nous péchons et nous laissons notre conscience nous condamner ! Avec ce que je viens de dire, je ne prêche pas la perfection sans péché (sinless perfection), mais je prêche le fait qu’il n’y ait pas d’excuse quand nous péchons, parce que le pouvoir de ne pas pécher nous a été donné par le sang de Jésus-Christ et par la puissance du Saint Esprit. La possibilité qu’un chrétien tombe dans le péché n’est pas exclue mais ce qui est exclu pour un vrai enfant de Dieu c’est de pratiquer le péché, continuer dans le péché !

Avons-nous fait, dans la mesure ce qu’il nous était possible, ce qui nous était vraiment possible avec la fidélité due au Seigneur et non pas suivant la théorie du « non parfait » chrétien qui accepte et tolère beaucoup de choses qui ne sont pas en conformité avec la parole de Dieu ? N’utilisons pas l’excuse : « Nous sommes des êtres humains. Tomber dans le péché c’est normal ». Si oui, le commandement de Dieu de L’aimer de tout notre être et vivre une vie sainte n’est pas et ne peut pas être d’application ! Maintenant, nous pouvons nous échapper avec certaines excuses intelligentes, MAIS, serons-nous capables de présenter les mêmes excuses devant le Tribunal de Dieu ?

La vie chrétienne est trop difficile : Il y a certaines personnes qui affirment que la vie chrétienne est trop difficile à vivre et trop dure pour les êtres humains. Ceux qui disent que la vie chrétienne est trop difficile, trop dure à vivre, soit se trompent en se décevant elles-mêmes, soit essayent de décevoir les autres. Elles disent, aussi, que Dieu est trop exigeant : Il moissonne où Il n’a pas semé et Il amasse où Il n’a pas vanné ; et Il demande tout ça de nous ! (Mt.25:24-25; Luc19:22).

Il est vrai que la Loi de Dieu concernant l’amour envers Dieu et envers nos prochains est très exigeante. Notre Dieu, pourtant, comme je l’ai mentionné plus haut, est un Dieu raisonnable. Il ne nous demande pas des choses que nous ne pouvons pas faire. Celui qui nous appelle à faire quelque chose est LE MEME que celui qui nous donnera la puissance de la faire : L’Esprit Saint ! « Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais ? » (1Cor.9:7). Et, « Celui qui vous a appelés est fidèle, et c’est lui qui le fera » (1Th.5:24). N’est-il pas vrai que « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché » ? (Jaq.4:17). Les commandements que Dieu nous prescrit ne sont certainement point au-dessus de nos forces et hors de notre portée (Deut.30:11-14). Les paresseux ou les indifférents ou les égoïstes disent : c’est trop difficile pour moi ou trop dangereux pour ma vie ; peut-être va-t-on me mettre à mort (Pr.22:13). Que Dieu nous aide à éviter de telles excuses insensées ! Jésus, notre Seigneur, Lui-même nous a dit : « … mon joug est doux, et mon fardeau léger » (Mat.11:30). Comment peuvent-ils dire le contraire ? Celui qui nous appelle à faire Sa volonté, c’est Lui qui la fera, pourvu que nous acceptions Sa volonté, nous y consentions. « Celui qui fournit de la semence au semeur » (2Cor.9:10) « pourvoira à tous nos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ » (Php.4:19).

Oh, si je le savais… : Je dois confesser humblement que si j’avais fait plus attention à certaines paroles de la Bible je ne serais pas devenu, dans certains cas, la victime de l’ennemi. Qu’est-ce que je dois dire ? C’était la méchanceté, le péché de mon ennemi, de Satan ? L’intention de l’ennemi est de me faire du mal ! Mon devoir est de me protéger. L’apôtre Jean dit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas » (1Jean 5:18). Il y a aussi un autre verset de la Bible qui constitue une clé pour la compréhension de ce que je viens de dire : « Oh ! si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer » (Esa.48:18). Nous perdons souvent notre bien-être, notre bonheur, notre paix, notre joie car nous ne sommes pas attentifs aux commandements de notre Dieu… Et que devons-nous dire de ceux qui disent : « Je ne pouvais pas imaginer qu’il serait comme ça ! Je ne pouvais pas imaginer que les conséquences seraient tellement pénibles » !

Mauvaises priorités : Qu’est-ce que nous devons dire de ceux qui s’engagent à faire quelque chose pour le Seigneur, pour le servir fidèlement mais qui ne tiennent leur promesse et disent d’une manière indifférente : « J’ai été fort occupé, j’étais fort préoccupé avec ça et ça » ? Ils étaient tellement occupés par leurs propres affaires mais ils n’avaient pas de temps pour le Seigneur !!! Ils n’ont pas le sens de culpabilité bien qu’ils ont mis comme première priorité : eux-mêmes, leur travail, leurs loisirs, leurs vacances, leurs besoins, leurs relations sociales ! Que nos paroles soient peu nombreuses devant le Dieu Souverain de l’Univers. « Maudit soit celui qui fait avec négligence l’œuvre de l’Eternel… » (Jér.48:10).

Rappelez-vous les paroles du prophète Aggée ? La maison du Seigneur était en ruines et le peuple était occupé à la construction de leurs propres maisons (Ag.1:2-5). Rappelez-vous de leur excuse ? « Le temps n’est pas venu, le temps de rebâtir la maison de l’Eternel ». A cause de leurs désirs personnels et convoitises ils ont renversé les priorités. En premier lieu, leurs propres affaires et après les affaires du Seigneur ! Quel prétexte intelligent pour ne pas être dérangés et être laissés tranquilles pour continuer à s’occuper de leurs propres affaires ! Certains, peut-être, disent : le moment de s’occuper des affaires de Dieu sera quand je serai retraité et j’aurai ma pension… Je crains fort que certains entendront Dieu leur dire : « J’étais étranger, et vous ne m’avez pas recueilli ; j’étais nu, et vous ne m’avez pas vêtu ; j’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas visité. Ils répondront aussi : Seigneur, quand t’avons-nous vu ayant faim, ou ayant soif, ou étranger, ou nu, ou malade, ou en prison, et ne t’avons-nous pas assisté ? Et il leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous n’avez pas fait ces choses à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne les avez pas faites » (Mat.25:43‑45).

Ce n’est pas mon problème : Utilisons encore un exemple d’excuse inacceptable : Caïn n’était pas seulement coupable de l’assassinat de son frère Abel mais il a menti et a voulu réfuter toute responsabilité : « Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? » (Ge.4:9). Combien de fois ne restons-nous pas loin, trop loin des problèmes et de la douleur de notre prochain, qui sont peut-être occasionnés par nous-mêmes ? « Si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme ses entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité » (1Jo.3 :17-18).

Au contraire, le meilleur exemple de droiture nous est donné par l’un des brigands crucifiés avec Jésus. Il n’a pas cherché à se justifier mais il a dit la vérité tant dans son cœur que publiquement : Il a dit : « … Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice, car nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23:40-43). Quelle leçon pour nous tous !!! Que Dieu ouvre nos yeux et nos oreilles pour entendre le message qui vient de cette histoire merveilleuse ! C’est seulement alors que nous jouirons de la même bénédiction qu’a reçue le criminel « honnête ». Pourtant, il y a beaucoup parmi nous qui disent : « …Oui, je suis innocent ! Certainement sa colère s’est détournée de moi !… Je n’ai point péché » (Jér.2:35). Mais la Parole continue et dit : « Reconnais seulement ton iniquité… » (Jér.3:13).

Considérez, s’il vous plaît, que, pour les Juifs et les Romains, Jésus ne fût qu’un homme commun méritant d’être puni de mort. Par contre, pour ce criminel « honnête » Jésus était un homme innocent et même plus : un Roi divin et céleste ! Comment était-ce possible ? Le criminel « honnête », à cause de sa sincérité et parce qu’il avait assumé ses responsabilités, a été l’objet d’un traitement privilégié de la part de Dieu : ses yeux spirituels étaient ouverts pour comprendre que Jésus, l’homme qui était sur la croix, était le Roi divin et qu’Il pouvait le prendre avec Lui dans son Royaume céleste ! Incroyable mais vrai !!!

Je peux vous dire, sur la base de l’autorité de la Parole de Dieu, que les mêmes bénédictions de lumière spirituelle, de compréhension spirituelle et d’héritage spirituel sont aussi pour vous et moi, si nous sommes honnêtes, disant la vérité tant dans notre cœur que publiquement, si nécessaire, c à d, en assumant notre responsabilité et culpabilité !!! Notez bien, SVP, un verset merveilleux : « Tournez-vous pour écouter mes réprimandes ! Voici, je répandrai sur vous mon esprit, Je vous ferai connaître mes paroles » (Pr.1:23)

Excuses que Dieu peut accepter

Dieu consent à ‘converser’ avec ceux qui ont de vraies excuses et les encourage. Il converse avec ceux qui sont conscients de leur vraie faiblesse comme, leur incompétence personnelle, leur manque de position sociale or, or, or mais acceptent de s’humilier. En voilà quelques exemples : Dieu a consenti à converser avec Moïse (Ex.3:11; 4:1,10; 4:1‑12) ; avec Gédéon (Jud.6:12‑17) ; avec Jérémie (Jér.1:6‑7) ; et avec Marie, la mère de Jésus. Dieu leur a donné des explications, des instructions et même des preuves, sous forme des signes, pour les encourager. Ce n’est pas le moment de nous en référer en détail.

Conclusion : Ce qui compte c’est notre motivation ! Dieu n’a pas de « conversations » avec des personnes qui vivent dans l’indifférence, dans la méchanceté, dans l’orgueil, dans l’arrogance etc.

La crainte de l’Éternel est le commencement de la sagesse : Source de tous bons choix et de leur fonctionnement

En clôturant, j’aimerais poser ou plutôt récapituler quelques questions importantes à nous tous, sans exception :

  • Faisons-nous, dans la mesure du possible tout ce qu’il nous est VRAIMENT possible … avec la fidélité due au Seigneur et pas d’après la théorie du « non parfait chrétien » qui accepte et tolère beaucoup de choses que la parole de Dieu ne permet pas ? Nous pouvons nous échapper avec certaines excuses intelligentes maintenant devant les hommes, MAIS, serons-nous aussi capables de présenter les mêmes excuses devant le Tribunal de Dieu ?
  • Sommes-nous des serviteurs qui avons fait tout ce qui nous avait été ordonné de faire ? Sommes-nous des serviteurs « inutiles » ou des serviteurs plus qu’inutiles ? (Luc 17:9-10). N’est-il pas vrai que « … Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché ? » (Jaq.4:17).
  • Faisons-nous usage de l’excuse : « Nous sommes de faibles êtres humains ! C’est normal de tomber » ? Si oui, alors le commandement de Dieu de L’aimer avec toute notre existence et mener une vie sainte n’est pas et ne peut pas être d’application ! Il n’y a pas et il n’y aura pas d’excuse pour ne pas avoir fait notre devoir, devant le Seigneur. « Jésus lui dit : Si tu peux !… Tout est possible à celui qui croit » (Mrc.9:23). Paul a déclaré ailleurs : « Je puis tout par celui qui me fortifie » (Php.4:13). Par conséquent, il n’y a pas de devoir chrétien trop difficile ou trop dur pour le vrai chrétien.
  • Utilisons-nous notre intelligence pour trouver des échappatoires à nos obligations et à l’accomplissement de la volonté de Dieu dans notre vie ?

Chers amis ! Si notre trésor est la volonté de Dieu nous n’allons pas essayer de trouver des excuses inexcusables ! Et si la crainte de Dieu est en nous, nous allons nous repentir et pleurer amèrement quand nous tombons dans le péché. N’oublions pas que les excuses sont une sorte de mensonge et d’hypocrisie. « Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1Cor.10:13). Par conséquent, si nous tombons dans le péché il n’y a pas d’excuse. Les tentations et les épreuves que Dieu permet dans notre vie ne sont pas au-delà de nos forces. En d’autres mots, Dieu ne nous prescrit pas des choses qui ne sont certainement point au-dessus de nos forces et hors de notre portée. Ce sont des choses, au contraire, qui sont tout près de nous, dans notre bouche et dans notre cœur, afin que nous les mettions en pratique (Deut.30 :11-14). Et n’oublions jamais que « Celui qui nous a appelé, c’est celui qui le fera » !!! (1Th.5:24). MAIS n’oublions jamais, également, qu’il n’y a pas de pardon sans repentance ; qu’il n’y a pas de rémission du péché ou de fausses excuses s’il n’y a pas de confession (1Jean 1:9) ; qu’il n’y a pas de réveil spirituel sans contrition de cœur, sans repentance, sans deuil pour notre péché, sans confession de notre péché, sans rejet de notre péché, sans consécration à Dieu ! (2Ch.7:14).

Si la crainte de Dieu est dans notre cœur, si nous haïssons le péché, si nous nous renions nous-mêmes ainsi que nos propres intérêts – au cas où nos intérêts vont à l’encontre de la volonté de Dieu – si le Seigneur et Sa volonté deviennent notre trésor, si notre repentance, notre confiance en Lui et en sa Parole sont permanentes, profondes et sincères, alors nous ne risquons pas le danger de tomber malades de cette « maladie » et mourir spirituellement à cause d’elle. Si finalement, nous aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force, et de toute notre pensée ; et notre prochain comme nous-mêmes (Luc10:27), alors nous n’aurons pas de problème de cette sorte. Au contraire, le Seigneur promet à celui qui garde la parole de la persévérance en Lui (Apo.3:8,10) qu’Il lui donnera : Faveur et Puissance : Il lui ouvrira des portes que personne ne pourra fermer… Il lui donnera de la puissance contre l’ennemi, la puissance pour faire son devoir. Il éliminera des obstacles, Il lui donnera de l’autorité, de l’assurance et de la hardiesse et notamment une grande foi ! Il le protégera contre les tentations, Il lui donnera la victoire et il fera de lui un pilier dans Son l’Eglise. Il ne permettra pas que quelqu’un lui dérobe sa couronne. Il lui donnera davantage de lumière et des bénédictions.

Quant à moi, je désire ardemment et du fond de mon cœur, quand le Seigneur m’appellera de ce monde d’être comme le serviteur du Maître de la parabole du Grand Souper et Lui dire : « Maître, ce que tu as ordonné a été fait, et il y a encore de la place » (Luc 14:22).

Jean BALTATZIS

baltatzis@skynet.be

jean.baltatzis@gmail.com

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