“Paroles enseignées par l’Esprit” (1Cor.2:13)
Un ministère par courriel pour la Gloire de Dieu.
RECOMMANDE TON SORT À L’ÉTERNEL…
« Confie-toi en l’Éternel, et pratique le bien; aie le pays pour demeure et la fidélité pour pâture. Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Éternel, et espère en lui; ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. Laisse la colère, abandonne la fureur; ne t’irrite pas, ce serait mal faire » (Ps.37:3-8)
Je veux vous parler d’un sujet qui constitue, comme souvent je l’appelle, « Le Verset de ma vie » ! Ce verset est: « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira » (Ps.37:5). Ce verset, écrit en grands caractères sur une feuille de papier, est accroché sur le mur devant moi dans mon bureau. Cette parole de Dieu est ma boussole spirituelle… Un refrain spirituel !
Avant de vous parler sur ce sujet, j’aimerais vous dire quelques mots sur ma conversion à Christ: Quand j’étais encore étudiant à l’Université, la question suivante me préoccupait dans mon esprit et empêchait mon âme d’être en paix: « Si ce que la Bible dit concernant le salut et la condamnation éternelle est vrai, alors où es-tu, Jean, et qu’est-ce que va-t-il se passer avec toi après la mort? Tu t’appelles chrétien, mais tu n’es pas un vrai chrétien, parce que tu ne crois pas et n’obéis pas à ce que la Bible dit. En outre, ta vie, bien que relativement morale par rapport aux « normes » humaines, n’a rien à avoir avec le vrai Christianisme. Pourquoi alors, ne fais-tu pas les démarches nécessaires pour que le mot « chrétien » soit effacé de ta carte d’identité ? Tu dois, tu dois, tu dois, au moins, essayer de trouver ce qui est vrai et ce qui est faux. C’est très important; ne reporte pas le moment pour trouver la vérité et prendre position. »
J’avais aussitôt entamé une recherche ardue qui dura plus de six mois. Cette quête était si intense que je commençais à négliger mes études universitaires. Ce sont les prophéties Messianiques qui ont finalement conduit mon âme à la foi et au salut. Ma foi fut basée sur elles: hommes de Dieu, quelques-uns d’entre eux des rois, d’autres des sacrificateurs, d’autres des bergers, etc., ayant vécu à des divers endroits et à différents siècles, poussés par le Saint-Esprit, avaient prophétisé, pendant une période d’environ mille ans, concernant la vie et le ministère de Jésus-Christ en détail, à savoir: Sa naissance miraculeuse, le lieu de Sa naissance, Sa vie, Ses paroles, Ses œuvres et Ses miracles, Sa crucifixion, Son enterrement, Sa résurrection, Son Ascension, etc.
Ma difficulté majeure était centrée sur l’authenticité de la Bible et la résurrection du Christ parce qu’il est écrit: « Et si Christ n’est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi est aussi vaine (…) Et si Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine, vous êtes encore dans vos péchés » (1Cor.15:14, 17). Quand, finalement, je fus persuadé de l’authenticité de la Bible et de la résurrection de Jésus – ce n’est, pourtant, pas le moment d’en parler en détail – mon âme fut saisie d’admiration, de révérence, de crainte et de tremblement. Les faits historiques unis à la «bona fide» d’un homme de bonne volonté m’ont aidé à saisir l’objet de ma foi, notamment Jésus Lui-même. Je me suis rendu compte qu’être un incroyant insensé et un athée nécessitait plus de foi que d’être un croyant sérieux. Alors je suis tombé à genoux et j’ai demandé à Dieu le pardon de mes péchés et le salut de mon âme. Cet événement a eu lieu en novembre 1952. Ma recherche s’est transformée en certitudes… et en des œuvres de foi !
Permettez-moi maintenant de vous expliquer pourquoi, après ma conversion à Christ, ce verset est devenu le plus important de ma vie. Je considère le verset Ps.37:5 comme ‘le verset de ma vie’. Sur la base de ce verset, j’ai entamé le voyage d’une véritable et profonde vie spirituelle et il est devenu ma boussole spirituelle pendant toute ma vie jusqu’à ce jour. Ce verset me dit: ‘Prends ton problème, laisse-le entre les mains du Bon Dieu Tout-puissant, Omniscient qui t’aime; attends patiemment, en paix et en silence Son intervention: Lui, Il travaillera pour toi… pour ton compte… pour ton bien!’
Quand, je me trouve devant des dilemmes et je n’arrive pas à discerner la voix du Seigneur pour faire ou subir quelque chose ; quand je suis dans la perplexité, ne pouvant voir le rapport entre les merveilleuses promesses de Dieu et les événements pénibles ou dangereux de ma vie ; quand je suis jugé injustement et que la juste indignation contre le mal me pousse à réagir d’une manière qui risque de ne pas honorer Dieu ; quand des gens méchants essayent de me faire du mal ou que je ressens le souffle du Diable qui essaye de me décourager ; et quand j’hésite de faire une démarche, craignant qu’un faux pas pourrait créer un désastre quelconque ; alors, je me rappelle ce verset, je confie à Dieu délibérément soit mon problème soit moi-même ou les deux, j’espère en Dieu et j’attends patiemment en silence l’intervention de mon Père céleste… Je L’attends pour qu’Il agisse…
Je sais bien que je ne vous dis rien de nouveau ! C’est aussi votre expérience ! C’est un exercice spirituel de chaque vrai croyant. Le non-croyant ne peut pas exercer cette foi en des paroles de Dieu et se confier en Son caractère car il est écrit : « Comme une dent cassée et un pied qui chancelle, ainsi est la confiance en un perfide au jour de la détresse » (Pr.25:19). J’ignore votre attitude face à vos problèmes et vos difficultés spécifiques ou encore votre difficulté majeure dans des cas pareils. Quant à moi, les moments les plus difficiles sont les moments où je peux me débarrasser de mon problème en donnant moi-même la solution ! La raison est, qu’à ces moments-là, mon cœur est saisi de crainte concernant les conséquences spirituelles éventuelles de mon acte ou même d’une parole sortant de ma bouche. Un faux pas et le nom du Seigneur risque d’être blasphémé… « Tout est permis, mais tout n’est pas utile; tout est permis, mais tout n’édifie pas » (1Cor.10:23). N’ayant pas confiance en ma sagesse et ayant peur de Satan, mon ennemi mortel et rusé, j’attends que Dieu agisse à ma place et pour mon compte… Je n’ose pas choisir mon sentier, même si je peux. Je dis au Seigneur: ‘Que Ta volonté soit faite et pas la mienne, indépendamment si je dois passer par des ténèbres; il suffit que Ta main me tienne et me guide.’ Cette attitude est, en réalité, ma vraie sagesse, à savoir: avoir confiance en Dieu et laisser les résultats entre Ses mains…
Est-ce un comportement passif ? Non, pas du tout ! C’est la crainte de Dieu dans mon cœur, la foi en Ses paroles et ma confiance en Son caractère en action ! Néanmoins, quand je suis persuadé que c’est le Seigneur qui m’appelle à dire ou à faire quelque chose, alors les doutes et la peur disparaissent et je deviens fort : « … Le juste a de l’assurance comme un jeune lion » (Pr.28:1). Quand la certitude entre dans mon cœur, alors je deviens patient, calme et ferme. C’est un péché d’agir sans avoir le ‘feu vert’ de la part du Seigneur, de la part de sa Parole écrite. Paul disait aux Romains : « … Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction est péché » (Rom.14:23).
En général, quand la Parole de Dieu dit : « Recommande à l’Éternel tes œuvres, et tes projets réussiront » (Pr.16:3), cela ne signifie pas que les hommes devraient être inactifs et paresseux, ne rien faire et laisser tout pour être fait par le Seigneur. Non, ils doivent être des travailleurs diligents, ils doivent chercher la direction de Dieu et demander de la force et de l’assistance pour exécuter leur devoir, continuer et dépendre de Lui pour le succès. En d’autres mots : Dieu fera ce qu’Il a promis : tout ce qui sera pour ton bien mais aussi pour Sa gloire. Ton Seigneur fera pour toi ce que tu ne peux pas faire… L’homme, qui attend patiemment de recevoir de la main de Dieu ce qu’Il jugerait bon de lui envoyer, prospérité ou adversité, a gagné le combat spirituel et a rendu à Dieu l’honneur qui Lui revient. C’est un acte d’humilité qui conduit à l’obéissance. L’homme doit recommander, par la prière fervente, ses problèmes à la bonne volonté de Dieu, et attendre l’aboutissement heureux de Sa part. « Combien me sont précieuses tes pensées, ô Dieu! combien en est grande la somme ! » (Ps.139:17 DRB).
Quant à moi, ai-je toujours réussi ? Non ! Mais, … ma conviction et ma détermination consistent à laisser le Seigneur Jésus agir… Je n’ai point de confiance en moi. Je dépends de Lui. Je préfère que le Seigneur choisisse pour moi la manière et le moment… Alors je sais qu’un héritage délicieux me sera échu, une belle possession me sera accordée, comme dit le Psalmiste (Ps.16:6).
Bien sûr, selon les cas et les circonstances, l’Esprit de Dieu me rappelle certaines promesses ou principes de la Bible qui illuminent mon esprit et m’encouragent. A la sortie du peuple d’Israël du pays d’Égypte, le Seigneur avait dit aux Israélites : « Mais il y aura entre vous et elle (l’arche) une distance d’environ deux mille coudées: n’en approchez pas. Elle vous montrera le chemin que vous devez suivre, car vous n’avez point encore passé par ce chemin » (Jos.3:4). Cela signifie que je dois suivre ‘l’arche’ et ne pas la devancer, ne pas la précéder… Cela signifie en réalité qu’il faut discerner la voix du Seigneur avant d’agir ! Chaque jour, chaque instant, c’est une nouvelle expérience, une nouvelle épreuve, un chemin dans lequel je dois marcher pour la toute première fois… La Bible dit : « Pour que tu le visites tous les matins, pour que tu l’éprouves à tous les instants » (Job 7:18). Alors prudence, dépendance et crainte de Dieu. « C’est un piège pour l’homme que de prendre à la légère un engagement sacré, et de ne réfléchir qu’après avoir fait un vœu » (Pr.20:25). Oui, Les projets de l’homme diligent ne mènent qu’à l’abondance, mais celui qui agit avec précipitation n’arrive qu’à la disette (Pr.21:5).
Une toute petite parenthèse: J’ai connu dans ma vie des personnes beaucoup plus prudentes que moi mais leur prudence concernait leurs propres intérêts et pas la gloire de Dieu. Cette prudence est utile du point de vue humain mais elle ne contribue pas au salut de l’homme… Que le Seigneur leur ouvre les yeux et qu’ils apprennent la crainte du Seigneur pour qu’ils deviennent sages et qu’ils considèrent leur fin et pas leurs intérêts matériels.
Une des difficultés de mon âme est que je veux voir la solution immédiatement et à ma manière ! Alors, le Seigneur me rappelle quelque chose qu’Il m’a apprise quand j’étais encore jeune: « Jean, si ta montre est en panne, tu la confie à l’horloger. Est-ce que tu restes chez l’horloger pour lui montrer ce qu’il faut faire ? Si tu l’importunes avec ton impatience, il va te la rendre et il te montrera la porte… Pourquoi permets-tu à ton arrogante impatience de M’empêcher de prendre soin de ton affaire ? N’as-tu pas confiance en Moi ? Si oui, laisse-Moi agir ». Dans le Psaume 106 figure une phrase qui m’a beaucoup édifié: « …ils n’attendirent pas l’exécution de ses desseins » ! (v.13).
Ce n’est pas le seul verset qui nous confirme la nécessité d’avoir la même attitude envers le Seigneur. La Bible contient tout un arsenal d’exhortations accompagnées de promesses. Moi, ayant cru de tout mon cœur que Le ciel et la terre passeront, mais les paroles de Jésus ne passeront point (Mat.24:35; Marc 13:31 et Luc 21:33) :
- Quand le Seigneur me dit que, si je remets mon sort à l’Éternel, Il me garantit qu’Il me soutiendra, Il ne laissera jamais chanceler le juste (55:23) ;
- Quand le Seigneur me dit que, si je recommande à l’Éternel mes œuvres, Il me garantit que mes projets réussiront (16:3) ;
- Quand le Seigneur me dit que, si je ne m’inquiète de rien et qu’en toute chose je fais connaître mes besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces, Il me garantit Sa paix (4:6-7) ;
- Quand le Seigneur me dit que, si je cherche premièrement Son royaume et Sa justice, Il me garantit que toutes les choses dont j’ai besoin me seront données par-dessus (Mat.6:33; 5:7) ;
- Quand le Seigneur me dit que, si je crains l’Éternel et obéis à Sa voix mais qu’il m’arrive de marcher dans l’obscurité et je manque de lumière, Il me garantit que je peux me confier en Lui et m’appuyer sur le nom de l’Éternel (Esa.50:10) ;
- Quand le Seigneur me dit que, même s’il m’envoie dans la captivité, Il me garantit que ce sera pour mon bien (Jér.29:11; Dan.9:2; Ps.105:17-19), car tous Ses projets sur moi sont des projets de paix et non de malheur, afin de me donner un avenir béni ;
- Quand je sais que, si quelqu’un m’a fait du mal ou veut me détruire, le Seigneur me garantit que c’est Lui qui règne et que la vengeance et la rétribution Lui appartiennent ;
- Quand le Seigneur me dit que, si je L’aime, le Seigneur me garantit qu’Il fera toutes choses concourir à mon bien (Rom.5:28) ;
Alors,
Pourquoi ne pas recommander tout à Lui et ne pas mettre toute ma confiance en Lui et L’attendre agir?
Le même verset m’a fait comprendre une autre chose très importante: Le Seigneur n’agira pas pour moi, Il ne me donnera pas ce que mon cœur désire, si je ne me confie pas en Lui, si je ne pratique pas le bien et si je ne vis pas dans la fidélité. Oui, si je ne fais pas de l’Éternel mes délices ou si mon cœur n’est pas aligné sur Sa volonté ! En d’autres mots, Il n’agira pas en ma faveur si je ne recommande pas mon sort et moi-même à l’Éternel !!! Abandon complet ! Son amour est toujours là pour que je puisse m’approcher avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secouru dans mes besoins (Héb.4:16).
J’aimerais terminer ce message avec une expérience qui a marqué toute ma vie. Treize mois après ma conversion à Christ, ma consécration a eu lieu le 7 janvier 1954 sur la base de Romains 12:1-2 : « Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Rom.12:1-2). Le lendemain, la nuit du 8 janvier 1954, j’ai fait un rêve spirituel : j’étais seul dans une petite barque à voiles au milieu de la mer. Il y avait un vent propice au voyage, ni trop impétueux pour créer un danger pour ma vie ni trop faible pour empêcher la barque d’avancer. Soudainement, je me suis posé la question: « …Mais qu’est ce que je suis en train de faire ? Où est-ce que je me dirige ?» Anxieux, je suis allé saisir le gouvernail, mais j’ai vu à mon étonnement, qu’il n’y en avait pas… Mon anxiété augmenta… Au milieu de ma confusion, j’ai ‘entendu’ une voix – sans toutefois être en mesure d’en déterminer la provenance: « Ne sois pas effrayé, laisse le vent souffler sur les voiles de ta barque. Il va te conduire à bon port… » Alors, je me suis réveillé. J’ai compris que, par le biais de ce rêve, le Seigneur venait de me transmettre un message valable pour toute ma vie: il signifiait que, pendant toute mon existence, je n’aurais pas la possibilité de saisir le gouvernail de ma vie et de la guider, mais que je serais toujours conduit à des bons ports par le vent de l’Esprit Souverain de Dieu! C’était, de la part du Seigneur, une confirmation relative au principe de Son amour, de Sa providence, de Sa Seigneurie et de Ses desseins de paix et non de malheur, mais aussi de mon incapacité à gouverner ma vie… Une confirmation qui m’a été adressée d’une manière particulière et personnelle.
En jetant un coup d’œil sur ma vie passée, je ne peux que visualiser l’accomplissement de ce rêve prophétique… Tout ce que Dieu me demandait, c’était d’ATTENDRE PATIEMMENT, FIDELEMENT ET EN SILENCE le résultat des actions de Dieu… Pas de gouvernail mais de la sécurité ! Par conséquent, je n’ai aucune raison de m’enorgueillir personnellement ! Dans le livre de Jérémie il est écrit : « Je le sais, ô Éternel! La voie de l’homme n’est pas en son pouvoir; ce n’est pas à l’homme, quand il marche, à diriger ses pas » (Jér.10:23). Plus tard, le Seigneur m’a enseigné que les actes de Dieu n’enlèvent pas mes propres responsabilités ! Dieu m’a aidé à comprendre que ce n’est pas à moi, quand je marche, à diriger mes pas mais c’est à moi à faire mes propres choix délibérés. Il n’est pas écrit en vain, « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie » (Pr.4:23). Que le Seigneur nous donne la capacité nécessaire pour discerner comment ces deux principes spirituels sont d’application dans notre vie!
Cet événement de janvier 1954 a laissé des traces indélébiles sur mon âme ! Après cela, une avalanche de problèmes est tombée sur moi. C’était à peine quelques jours après que l’Esprit Saint m’a donné le verset de cette étude: « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira » (Ps.37:5). Au fur et à mesure que mon esprit consent à la volonté de Dieu, l’Esprit Saint m’explique la signification de ce verset, dans toutes ses dimensions, et mon âme peu à peu mûrit… Que Dieu vous bénisse!
Jean BALTATZIS
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